La Révolution du bon sens (ou Comment se libérer de 50 ans d’idées fausses)

Le bon sens et la lucidité commencent à bousculer le politiquement correct dans le débat public. Ainsi peut-on ouvertement dénoncer le racisme antiblanc sans passer pour un fasciste. C'est un début... L’article La Révolution du bon sens (ou Comment se libérer de 50 ans d’idées fausses) est apparu en premier sur Causeur.

Mai 11, 2025 - 12:12
 0
La Révolution du bon sens (ou Comment se libérer de 50 ans d’idées fausses)

Le bon sens et la lucidité commencent à bousculer le politiquement correct dans le débat public. Ainsi peut-on ouvertement dénoncer le racisme antiblanc sans passer pour un fasciste. C’est un début.


Parions : rien n’arrêtera la révolution des œillères. Le réel aura raison des croyances mondialistes. Telles les œillères, ces récitations erronées rétrécissent la vue. Timidement, François Hollande a concédé le renversement des consciences (RTL, 10 avril) : « Le politiquement correct avait sans doute ses défauts. » L’ancien président socialiste s’est gardé cependant de creuser sa clairvoyance. L’exercice l’aurait contraint à reconnaître ses bévues. Le confort du moralisme n’a cessé, en effet, de « donner à manger du mensonge » (Simone Weil). Jamais les informations tendancieuses ne se sont si bien portées. C’est pourquoi le besoin de vérité s’annonce plus fort que les rappels à l’ordre des clercs.

Des exemples ? En 2003, Claude Imbert, patron du Point, avait soulevé une indignation médiatique chez les gardiens du dogme diversitaire pour avoir déclaré (LCI) : « Je suis un peu islamophobe », critiquant l’islam et « sa débilité d’archaïsme divers ». Or, quand, le 28 mars dernier, Élisabeth Badinter a admis à son tour (RTL) : « Il ne faut pas avoir peur d’être traité d’islamophobe », son propos n’a même pas été relevé. Idem pour le racisme anti-Blanc, qui valait naguère à celui qui s’en plaignait d’être qualifié d’imposteur. Le 23 mars (CNews-Europe 1), la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a affirmé n’avoir « pas de pudeur » à évoquer ce racisme occulté. « Pourquoi le nier ? C’est une réalité », a même appuyé Manuel Valls dès le lendemain.

Cette lucidité renaissante est un affront à l’antiracisme obligé. Ce credo veut que la haine anti-Blanc n’existe pas puisque le dominant ne peut souffrir de peuples ethniquement dominés. Cependant, cette dialectique racialiste ne s’accorde pas aux faits. Les sondés sont 80 % à s’inquiéter de cette réalité (CSA pour CNews, 5 octobre 2022). Elle s’impose dans les écoles soumises au mélangisme. François Bousquet a enquêté1 sur le harcèlement occulté contre le « Babtou fragile », le « Francaoui de merde », le « Sale Gaouri », le « Sale gwer » (sale Blanc). Il écrit : « Tous les témoignages aboutissent à la norme antiblanche qui structure les écoles dans les zones à forte immigration. » Le Blanc est la bête noire des « minorités », dont le pape s’était fait le protecteur.

À lire aussi : Faire taire « l’extrême droite »: gare au retour de bâton!

Mais tout change. Le bon sens, associé à la France moisie, devient une vertu pour les audacieux. « J’applique le bon sens au ministère de la Justice », assure Gérald Darmanin (Europe 1, 16 avril). La veille sur CNews, Bruno Retailleau s’était réclamé des « gens du bon sens ». Au-delà des réprobations pavloviennes face aux assauts de Donald Trump contre l’immigrationnisme et le wokisme, sa « révolution du bon sens » fait mouche. Même François Bayrou en appelle, sur la dette publique, au réalisme : « Seule la confrontation les yeux ouverts avec la vérité de notre situation peut soutenir une action déterminée. » « La vérité vous rendra libres », avait prédit Jésus.

Reste à aller au bout de la révolution du réel. Elle oblige à une radicalité contre le progressisme bigleux qui a gagné le Système, y compris au Vatican. Ceux qui veulent se libérer de la fabrique des bobards doivent assumer une rupture avec ce monde faux, abîmé par des idées tordues. Les bidouilleurs, paniqués, annoncent cette fois l’arrivée du fascisme : leur dernier mensonge.


  1. Le Racisme antiblanc : l’enquête interdite, La Nouvelle Librairie, 2025, 292 pages. ↩

Le racisme antiblanc: L'enquête interdite

Price: 21,90 €

2 used & new available from 21,90 €

Journal d'un paria : Journal d'un paria suivi de Bloc-notes 2020-21

Price: 11,99 €

1 used & new available from 11,99 €

L’article La Révolution du bon sens (ou Comment se libérer de 50 ans d’idées fausses) est apparu en premier sur Causeur.