Soupçons de délit d’initié et rachat des droits de PAYDAY 3 pour 2,7 millions d’euros : une semaine normale chez Starbreeze
Alors qu’on vous parlait le mois dernier du licenciement discret de l’intégralité du studio parisien de Starbreeze, nous avons été contactés récemment par une personne ayant accès à leur plateforme de lanceur d’alerte. Nous avons pu consulter l’un des cas remontés (#84829450). Le sujet concerne un membre du conseil d’administration de Starbreeze (qui a discrètement […]

Alors qu’on vous parlait le mois dernier du licenciement discret de l’intégralité du studio parisien de Starbreeze, nous avons été contactés récemment par une personne ayant accès à leur plateforme de lanceur d’alerte. Nous avons pu consulter l’un des cas remontés (#84829450). Le sujet concerne un membre du conseil d’administration de Starbreeze (qui a discrètement quitté sa fonction depuis) ainsi que le Chief Product Officer. Ils ont tous les deux acquis un nombre conséquent d’actions entre décembre et avril dernier, période pendant laquelle ils devaient être au courant des décisions liées au licenciement d’une partie des développeurs, sans pour autant que l’information ne soit publique. D’autre part, les différents rapports d’alerte remontés en interne sur ces points ont immédiatement été fermés sur la plateforme, sans explication, selon le lanceur d’alerte. À la rédac, nous ne sommes pas experts financiers, donc on ne pourra pas vous faire une analyse détaillée. On peut juste vous dire que d’un point de vue extérieur, ces transferts ressemblent beaucoup à la définition d’un délit d’initié. Ce ne sont néanmoins que des soupçons, et on suppose qu’une enquête va être menée pour tirer cela au clair.
D’autre part, on a appris, le 7 mai dernier via un communiqué, que Starbreeze avait racheté les droits d’édition de PAYDAY 3 à Plaion pour environ 2,7 millions d’euros, afin « d’accélérer de manière significative [leur] feuille de route de développement de contenu et de poursuivre des opportunités stratégiques plus larges pour la franchise PAYDAY dans son ensemble ». Situation plutôt étonnante, quand on sait qu’ils avaient décidé de réduire les investissements sur PAYDAY 3 en novembre dernier en virant une partie de leur personnel. Sur leur site officiel, on peut notamment voir que le studio cherche maintenant à recruter deux développeurs pour PAYDAY à Stockholm. Mais à moins d’un revirement de situation miraculeux, on a du mal à voir comment le jeu pourrait rebondir. Il stagne depuis quelques mois autour de 1000 joueurs simultanés en pic et ne semble toujours pas faire l’unanimité dans les avis Steam.
Si vous voulez aider de pauvres petits investisseurs en faisant rayonner la licence PAYDAY pour que les actions Starbreeze prennent de la valeur, vous pouvez retrouver PAYDAY 3 à 30 € sur Steam.