OL. L’OL dévisse en bourse à son plus bas historique
John Textor a beau se montrer serein auprès des supporters inquiets qui le lui font savoir, l’homme d’affaire américain, propriétaire de l’Olympique Lyonnais, ne parvient pas à rassurer les investisseurs boursiers. En cause, la menace qui pèse sur le club rhodanien, d’une « rétrogradation à titre conservatoire à l’issue de la saison sportive en cours », ordonnée [...]


John Textor a beau se montrer serein auprès des supporters inquiets qui le lui font savoir, l’homme d’affaire américain, propriétaire de l’Olympique Lyonnais, ne parvient pas à rassurer les investisseurs boursiers. En cause, la menace qui pèse sur le club rhodanien, d’une « rétrogradation à titre conservatoire à l’issue de la saison sportive en cours », ordonnée par la DNCG au mois de novembre dernier.
L’OL a l’obligation de trouver des fonds et ses espoirs de Ligue des champions ont été douchés le week-end dernier par la défaite à Monaco. Si tout reste possible, Lyon n’a plus son destin sportif entre ses mains, avant la dernière journée de la saison 2024-2025 de Ligue 1, ce samedi soir.
L’action de l’OL vaut aujourd’hui quinze fois moins qu’à son introduction
La situation est à ce point brûlante que, tel que nous l’avons constaté à Sportune, l’action de l’Olympique Lyonnais est à son plus bas depuis que le club a été introduit en bourse au mois de février 2007. L’action valait alors 24 euros. Ce mardi, elle vaut 1,5 euros, soit quinze fois moins sur 18 ans, à l’âge de la majorité. La semaine dernière, Jean-Michel Aulas, l’ancien propriétaire du club à l’origine de son entrée en bourse et John Textor qui lui a succédé se sont renvoyés la balle sur les chiffres et leur explication.
Depuis plusieurs jours, les mots « faillite » et « banqueroute » alimentent les titres de la presse. Mais John Textor n’en démord pas, il trouvera le financement nécessaire au maintien de l’OL dans l’élite du football français. Sans parvenir à convaincre jusqu’ici.
OL. L’OL dévisse en bourse à son plus bas historique est un article paru sur Sportune.