Londres : voici 4 expositions à voir au mois de mai
Entre scénographies domestiques avec Sandra Benhamou chez Invisible Collection, œuvres textiles de Grace Atkinson chez Spazio Leone et arts plastiques pluriels, pleins feux sur 4 rendez-vous culturels et artistiques qui prennent place en ce moment dans la capitale britannique.

« In the Mood for Love » par Sandra Benhamou chez Invisible Collection
La designer et architecte d’intérieur Sandra Benhamou prend ses quartiers à Londres le temps d’un solo show organisé chez Invisible Collection, jusqu’à la fin juin 2025. Elle y dévoile une scénographie domestique inspirante parsemée de couleurs douces, qui mêle pièces vintage, sélection de mobilier et d’objets du catalogue Invisible Collection, ainsi que des pièces issues de sa propre collection, lancée en 2021. Parmi elles, un fauteuil en textile et acier, un bar lacqué, mais aussi des chaises Josef Frank et des pièces Puiforcat x Donald Judd. Baptisée « In the Mood for Love », cette mise en scène s’inspire du film emblématique de Wong Kar-Wai du même nom, sorti il y a 25 ans. Un joyeux mélange, qui se prolongera et prendra place ensuite à Paris.
« all in each », l’exposition de Grace Atkinson chez Spazio Leone
Installée à Londres, la galerie Spazio Leone multiplie les expositions et mises en scène inspirantes. Jusqu’au 18 mai 2025, la galerie accueille « all in each », une très belle exposition personnelle de l’artiste et designer textile Grace Atkinson. À découvrir, un beau dialogue entre les pièces de mobilier vintage issues de la collection Spazio Leone, et des œuvres de Grace Atkinson, dont de nouvelles commandes. Déclinées en couvertures, en tapis et en tapisseries tissées à partir de fibres de soie et de coton, les œuvres de la designer textile présentent des motifs géométriques et dynamiques colorés. Chacune ayant été conçue main dans la main avec des artisans, dans une vraie démarche de valorisation et de préservation des techniques artisanales ancestrales. Ces créations d’une grande sensibilité et tactilité explorent la relation entre fonctionnalité et esthétique si chère à l’artiste. Grace Atkinson pousse d’ailleurs encore plus loin cette réflexion en signant un fauteuil et un repose-pieds en textile de couleur rouge. Une artiste à suivre de près.
« Edvard Munch Portraits » à la National Portrait Gallery
Jusqu’au 15 juin 2025, la National Portrait Gallery explore l’art du portrait dans l’œuvre d’Edvard Munch. Figure incontestable de l’art moderne et de l’expressionnisme, le Norvégien a réalisé de nombreux portraits de sa famille, de ses amis, d’écrivains, d’artistes ou de collectionneurs, mais aussi de nombreux autoportraits. Une pratique qui a façonné sa vision et son œuvre, et que la National Portrait Gallery s’attache à traduire dans un accrochage d’une quarantaine de portraits.
« Michaela Yearwood-Dan. No Time for Despair » à la galerie Hauser & Wirth
L’artiste plurielle Michaela Yearwood-Dan est à l’honneur d’une exposition au sein de l’antenne londonienne de la galerie Hauser & Wirth, du 14 mai au 2 août 2025. Elle y présente un panel de créations diverses, entre peintures monumentales, sculptures et œuvres en céramique. Intitulé « No Time for Despair » (Pas le temps pour le désespoir), l’événement est un appel à la joie, une manifestation à la fois politique et personnelle de l’artiste qui a développé un langage visuel coloré et virtuose influencé par les thématiques de la négritude, de la queerness ou encore de la féminité.