Gwilen : la revalorisation des sédiments marins pour nos intérieurs
Poursuivons notre série à la rencontre des designers, inventeurs, sociétés qui tentent d’innover dans le domaine des matériaux. Plus écologiques, respectueux de l’environnement, offrant une seconde vie à des rebuts ou déchets… Autant de démarches que nous souhaitons valoriser, expliquer car nous pensons que cela va dans le bon sens ! Aussi et surtout pour initier des mises en relation, ...

Poursuivons notre série à la rencontre des designers, inventeurs, sociétés qui tentent d’innover dans le domaine des matériaux. Plus écologiques, respectueux de l’environnement, offrant une seconde vie à des rebuts ou déchets… Autant de démarches que nous souhaitons valoriser, expliquer car nous pensons que cela va dans le bon sens ! Aussi et surtout pour initier des mises en relation, avec d’autres entreprises, des architectes ou designers pour leurs futurs projets…
Pour nous, pour moi le design doit s’engager, et cela de plus en plus dans l’utilisation de matériaux durables. La marque française Gwilen s’inscrit pleinement dans cette mouvance, en proposant une approche innovante en regardant dans les fonds marins. Plus précisément dans les fonds des ports, axes ou canaux, l’idée est de transformer les sédiments marins en nouveaux matériaux nobles l’architecture et le design d’intérieur.
Cette démarche va permettre de créer de nouvelles collections de revêtements, carreaux, pour nos intérieurs…
La mer comme réserve de matériaux !
Basée à Brest, Gwilen tire son nom de l’ancien nom de la rivière Elorn, un hommage aux racines bretonnes du projet. L’idée fondatrice est simple mais audacieuse : valoriser les déchets issus du dragage des ports, généralement considérés comme des rebuts, pour en faire des matériaux durables. Ces sédiments marins sont habituellement extraits pour garantir la navigabilité des voies maritimes, puis rejetés. Gwilen leur offre une seconde vie en offrant une réelle seconde vie.
Le matériau mis au point par la société repose sur un processus qui imite la formation naturelle de la roche, sans cuisson à haute température ni ajout de liants ou résines chimiques. Cette technologie low-tech permet de réduire drastiquement l’empreinte carbone de la production. Le résultat ? Un matériau dense, minéral, à l’esthétique brute, déclinable en carrelages, plateaux, ou encore éléments de mobilier.
Chaque pièce créée avec le matériau Gwilen raconte une histoire : celle de la mer, du temps, une sorte reconversion intelligente. Ce processus s’inscrit dans une démarche globale de design circulaire, où rien ne se perd, mais tout se transforme. Il résonne ainsi avec d’autres projets présentés sur BED, comme le tabouret coloré et écoresponsable d’Alexander Lotersztain, réalisé à partir de plastique recyclé, ou les carreaux de verre à base de déchets électroniques de The Glass Company.
Des applications multiples
Le matériau Gwilen est déjà adopté par des designers et architectes sensibles aux questions environnementales. Sa texture singulière et sa palette de tons naturels en font un support de création idéal pour les projets d’intérieur haut de gamme. Les collaborations se multiplient, explorant des domaines variés.
Avec Gwilen, le design s’ancre dans une logique de revalorisation des matières oubliées, une tendance forte et porteuse de sens. Le projet incarne cette nouvelle génération de créateurs qui font du déchet une ressource et du geste écologique une esthétique. Plus qu’une marque, Gwilen porte un message : celui d’une transition créative et durable.
Et pour aller plus, une vision pédagogique de description de l’engagement et de la démarche :
Plus d’informations sur la société : Gwilen