Bruxelles, ville «antifasciste» de plus en plus antisémite
Depuis mardi, la capitale belge ne se contente plus de ses gaufres et de son Manneken-Pis pour briller, elle affiche aussi fièrement et officiellement ses valeurs de tolérance… L’article Bruxelles, ville «antifasciste» de plus en plus antisémite est apparu en premier sur Causeur.

Depuis mardi, la capitale belge ne se contente plus de ses gaufres et de son Manneken-Pis pour briller, elle affiche aussi fièrement et officiellement ses valeurs de tolérance…
Il fallait les voir, fiers et valeureux, les élus socialistes, écologistes, libéraux et leur suite au moment d’adopter à l’unanimité, durant le conseil communal, une motion faisant officiellement de Bruxelles une « ville antifasciste ». Évidemment, ça ne veut rien dire, ça ne sert qu’à renforcer les égos de quelques résistants de salon, ça n’aura aucun impact car il ne reste plus beaucoup de « fascistes » au sens historique du terme.
Antisionisme, vous disiez ?
Pendant ce temps-là, Bruxelles continue d’être gangrenée par l’antisémitisme. Les pavés de la Mémoire, honorant le souvenir de victimes du nazisme, ont été récemment tagués du mot de ralliement des islamo-gauchistes : « Gaza ». Après cela, il sera encore difficile pour les agités du drapeau palestinien de nous faire croire que leur antisionisme revendiqué n’est pas avant tout un antisémitisme.
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Quelques jours plus tôt, des affiches dénonçant l’antisémitisme ont été arrachées, quelques minutes après leur apparition, à l’Université libre de Bruxelles (ULB), là même où l’extrême gauche toute-puissante sème la terreur depuis de nombreux mois. Sur l’une d’elles, on pouvait lire : « Ici, les juifs doivent cacher leur identité ». L’Union des étudiants juifs de Belgique, à l’origine de la campagne, a ainsi rappelé que certains de leurs coreligionnaires ont peur de se rendre sur le campus par crainte d’être agressés.
Antifascime : un combat d’arrière-garde
Ces incidents s’inscrivent dans une série d’actes, de propos, de dérapages antisémites de plus en plus fréquents à Bruxelles : présidente de parti qui partage une chanson appelant à tuer les fils de Sion sur ses réseaux sociaux, manifestations où pullulent des slogans nauséabonds (« Gloire à Sinwar », « From the river to the sea »…), professeur israélien menacé de se voir interdire une conférence… Selon un sondage, près d’un Bruxellois sur quatre ne se cache d’ailleurs pas au moment de témoigner son antisémitisme.
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Au lieu de se déclarer emphatiquement « ville antifasciste », Bruxelles n’eût-elle pas été inspirée de se revendiquer « ville anti-islamiste » ? Personne, en effet, n’est dupe : ce ne sont pas des groupuscules néo-nazis qui suscitent la terreur auprès de la population juive de la capitale belge, mais bien des islamistes qui ont désormais pignon sur rue et ne sont guère inquiétés par les responsables politiques tout heureux de trouver parmi eux une clientèle électorale qu’ils craignent de plus en plus. Les temps orwelliens se définissent souvent mieux par des oxymores : c’est ainsi que Bruxelles commence à devenir une « ville antifasciste antisémite ».
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