Aide à mourir: la HAS invite à évaluer la "qualité" de vie restante plutôt que sa "quantité"

La Haute autorité de Santé juge "impossible", faute de consensus médical, de déterminer qui pourrait bénéficier d'une aide à mourir en se basant sur un pronostic vital engagé "à moyen terme" ou sur une "phase terminale" de maladie, mais elle suggère de prendre en compte "la qualité du reste à vivre" de la personne. Très attendu, son avis sollicité par le ministère de la Santé et publié mardi, va alimenter les débats sur l'évolution de la législation sur la fin de vie qui doivent reprendre le 12 mai dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Ce sujet sensible a été scindé en deux propositions de loi - l'une sur les soins palliatifs, l'autre sur une aide active à mourir - par le gouvernement Bayrou.

Mai 6, 2025 - 11:50
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Aide à mourir: la HAS invite à évaluer la "qualité" de vie restante plutôt que sa "quantité"
La Haute autorité de Santé juge "impossible", faute de consensus médical, de déterminer qui pourrait bénéficier d'une aide à mourir en se basant sur un pronostic vital engagé "à moyen terme" ou sur une "phase terminale" de maladie, mais elle suggère de prendre en compte "la qualité du reste à vivre" de la personne. Très attendu, son avis sollicité par le ministère de la Santé et publié mardi, va alimenter les débats sur l'évolution de la législation sur la fin de vie qui doivent reprendre le 12 mai dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Ce sujet sensible a été scindé en deux propositions de loi - l'une sur les soins palliatifs, l'autre sur une aide active à mourir - par le gouvernement Bayrou.