Reporters Sans Frontières alerte sur la censure dans les destinations touristiques

Reporters sans frontières et The Good Company lancent une campagne pour alerter sur les atteintes à la liberté de la presse à travers le monde. À l’occasion de la sortie du Classement mondial de la liberté de la presse 2025, les deux acteurs détournent les codes du tourisme pour révéler la face cachée de destinations idéalisées où les journalistes sont censurés, intimidés ou assassinés. Une opération digitale et sociale coup de poing, qui mise sur l’ironie pour sensibiliser un large public.

Reporters sans frontières s’associe à l’agence The Good Company pour dévoiler une campagne percutante et cynique qui détourne les codes du tourisme. Derrière des visuels ensoleillés et des invitations au voyage se cache une réalité glaçante : celle de journalistes réduits au silence dans des pays prisés des vacanciers. Un dispositif digital et social engagé, qui utilise l’ironie pour dénoncer les dangers qui pèsent sur la liberté d’informer aux quatre coins du monde.

Un ton inédit pour un message essentiel : la liberté d’informer est en danger, partout

Sous des allures de guides de voyage ensoleillés, RSF et The Good Company dévoilent une campagne qui met en lumière les dangers encourus par les journalistes dans des destinations souvent idéalisées. Grèce, Cambodge, Philippines, Mexique ou encore Égypte : autant de lieux prisés du tourisme mondial où la liberté de la presse est en berne.

La campagne joue la carte du malaise et attire d’abord le regard par des visuels évoquant les brochures de voyage, avant de faire surgir un sous-texte glaçant : celui  d’une liberté d’informer bafouée, d’un climat d’intimidation ou de violence, et parfois de la mort même. Cette ironie volontairement dérangeante fait basculer le regard, révélant la brutalité masquée derrière les images de rêve. Derrière les palmiers, les plages, les temples anciens ou les cascades cristallines, se cachent des journalistes réduits au silence, emprisonnés ou assassinés.

Cette campagne s’inscrit dans une continuité stratégique : celle d’un langage visuel et éditorial contemporain, capable de surprendre et de toucher un public large, notamment sur les réseaux sociaux. Elle repose sur une conviction commune entre RSF et The Good Company : la créativité peut et doit faire émerger des vérités qu’on préfère souvent ignorer. En jouant sur les attentes du spectateur pour mieux les renverser, l’ironie devient ici un outil de dénonciation. Une arme douce, mais acérée.

Un dispositif digital percutant, enrichi par une mobilisation d’influenceurs engagés

Pensée pour une diffusion massive sur les réseaux sociaux (stories, carrousels, posts fixes), la campagne inclut également un volet radio et un film digital. Pour renforcer son impact, elle sollicite aussi un réseau d’influenceurs/créateurs de contenus pour relayer les contenus, amplifier le message, et sensibiliser leurs communautés. Chaque format s’inspire des codes du tourisme  (titres accrocheurs, listes d’activités),  pour mieux dénoncer les atteintes à la liberté de la presse dans des pays comme le Mexique, l’Égypte, l’Indonésie, ou encore les Philippines, classés parmi les plus répressifs du classement 2025.

Pour en savoir plus sur The Good Company, rendez-vous sur sa page dédiée ! 

Page agence The Good Company

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