Fiorot, Saint Denis. Combien vont-ils gagner à l’UFC 315 ?

À quelques heures de l’UFC 315 qui se déroulera dans la nuit de samedi à dimanche à Montréal, les deux représentants français s’apprêtent à vivre des moments décisifs pour leur carrière.
C’est un UFC 315 particulier pour l’Hexagone, car il intègre deux athlètes nationaux et se déroule à Montréal, la plus française des villes nord-américaines.

Alors que Manon Fiorot tentera de devenir la première Française à décrocher une ceinture UFC face à la redoutable Valentina Shevchenko, Benoît Saint Denis cherchera à se relancer huit mois après sa défaite contre Renato Moicano. Au-delà de l’enjeu sportif, l’aspect financier représente également un tournant pour les deux tricolores.

Pour son combat de championnat face à Valentina Shevchenko, Manon Fiorot devrait toucher une bourse garantie de 250 000 dollars (environ 230 000 euros). Un montant conséquent qui reflète son statut de challenger pour le titre des poids mouches féminins. À cette somme s’ajouteront 32 000 dollars provenant des sponsors officiels de l’UFC.

Mais les gains de la Niçoise pourraient considérablement augmenter en cas de victoire. Bien qu’aucun bonus de victoire ne soit prévu contractuellement, Fiorot pourrait voir ses revenus grimper jusqu’à 700 000 dollars grâce aux revenus générés par les ventes de pay-per-view. Un montant qui serait alors historique pour une combattante française.

Par ailleurs, l’UFC distribue traditionnellement des primes de performance de 50 000 dollars, récompensant le « combat de la soirée » ou la « performance de la soirée ». Si Fiorot parvient à détrôner Shevchenko de manière spectaculaire, ce bonus pourrait venir compléter sa rémunération.

Benoît Saint-Denis joue plus modestement que Manon Fiorot

Pour Benoît Saint Denis, les chiffres sont plus modestes mais témoignent de sa progression au sein de l’organisation. « God of War » percevra une bourse de base de 85 000 dollars pour son affrontement contre Kyle Prepolec, complétée par 10 000 dollars de revenus sponsoring.

Contrairement à Fiorot, Saint Denis ne figure pas dans un combat pour le titre et n’aura donc pas accès aux revenus du pay-per-view. Cependant, une victoire convaincante pourrait lui permettre de négocier un meilleur contrat pour ses prochains combats et de gravir les échelons de la hiérarchie UFC, tant sur le plan sportif que financier.

Si les montants perçus par les deux Français sont déjà substantiels, ils restent loin des sommes accordées aux têtes d’affiche de la soirée. Le champion des welterweights Belal Muhammad empochera une bourse garantie de 750 000 dollars, tandis que son challenger Della Maddalena touchera 500 000 dollars. Valentina Shevchenko, championne en titre des poids mouches et adversaire de Fiorot, percevra quant à elle 500 000 dollars garantis, soit le double de la bourse de la Française.