La une du « Figaro Magazine » et les islamo-énamourés du Belgiquistan

Dans sa dernière livraison, le Figaro Magazine a consacré sa une et un dossier circonstancié au "Belgiquistan". Comprenez : à l'islamisme qui s'immisce au cœur d'une société belge où le "multiculturalisme heureux", si longtemps vanté par la classe politique, de l'extrême gauche à la droite gouvernementale, a laissé place à un multiconflictualisme marqué par la mainmise de l'islamisme... L’article La une du « Figaro Magazine » et les islamo-énamourés du Belgiquistan est apparu en premier sur Causeur.

Mar 25, 2025 - 12:28
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La une du « Figaro Magazine » et les islamo-énamourés du Belgiquistan

Dans sa dernière livraison, le Figaro Magazine a consacré sa une et un dossier circonstancié au « Belgiquistan ». Comprenez : à l’islamisme qui s’immisce au cœur d’une société belge où le « multiculturalisme heureux », si longtemps vanté par la classe politique, de l’extrême gauche à la droite gouvernementale, a laissé place à un multiconflictualisme marqué par la mainmise de l’islamisme. Pour se convaincre de l’ampleur du phénomène, il ne faut guère s’éloigner du centre-ville pour être confronté à la mérule islamiste qui ronge tous les pans de la capitale belge et européenne.

« Rien de nouveau sous le soleil », me glissait, tel l’Ecclésiaste, un ami après la lecture de l’article. Plus personne n’ignore, en effet, qu’il existe à Bruxelles et ailleurs dans le plat pays une monoéconomie parallèle, certifiée halal et à destination exclusive des islamistes, où les salons de coiffure non mixtes jouxtent des enseignes proposant des livres d’éducation à l’usage des jeunes filles. Il faut ne jamais avoir été en Belgique pour nier les pressions que subissent les professeurs, les policiers ou les opposants politiques. Tout cela n’aurait guère été possible sans l’aval des responsables au pouvoir et de leurs partis, tout heureux de draguer les communautés afin d’en espérer le vote. Sans doute ne leur avait-on pas appris le danger de jouer avec des allumettes. Un parti dont le leader a déclaré que le 7-Octobre était une « petite réponse d’une partie du Hamas” commence déjà lentement à les remplacer sur l’échiquier politique.

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En revanche, la réaction hostile au dossier du Figaro Mag de l’ensemble de la presse traditionnelle en Belgique francophone – les legacy media comme les nomme Elon Musk – est édifiante : en continuant à mettre sous le boisseau la terrible réalité, les journalistes sont soit complices et inféodés, soit aveuglés au nom d’un antiracisme qui leur sert de ligne éditoriale commune. Dans un réflexe pavlovien, ils ont unanimement tiré sur les messagers interrogés par l’hebdomadaire français, soit le responsable d’un nouveau journal de centre-droit, une militante laïque active de longue date ou encore un ancien sénateur régulièrement invité dans les médias français à défaut de l’être encore sur les plateaux en Belgique.

Croyant bon apporter quelque nuance au constat de la gangrène islamiste, RTL Info estime ainsi que « la propagation d’une forme radicale de l’islam, notamment le wahhabisme, dans certaines mosquées et centres islamiques (…) reste minoritaire et ne représente pas l’ensemble de la communauté musulmane. » Pour Frédéric Chardon, journaliste politique à La Libre Belgique, « on ne peut pas dire que l’islam ou l’islamisme imposerait une certaine conception de la société en Belgique. » La preuve selon lui ? « La charia n’est pas appliquée » dans le pays. Doit-on rappeler à ces journalistes que 22 % des « Bruxellois » ont déclaré leur aversion pour les Juifs ? Doit-on leur expliquer qu’un nombre croissant de Belges s’empêchent ou sont empêchés de manger au travail pendant le ramadan ? 

Samedi dernier, Bruxelles célébrait les victimes de l’attentat qui l’a endeuillée il y a neuf ans. Un jour noir, dont je me souviens, comme si c’était hier, entre tristesse, colère et devoir de ne jamais relever la garde face à l’islamisme et à ses soutiens. Cette année, quelques couronnes et quelques tweets de circonstance ont rapidement laissé place à l’indifférence des responsables politiques. Le même jour, ceux-ci étaient heureux de célébrer l’iftar (rupture du jêune) dans une… église de… Molenbeek, dans le cadre de la candidature de la ville au titre de capitale… européenne de la culture en 2030.

Le lendemain, dans les mêmes rues de la capitale, une manifestation « contre le racisme » réunissait la fine fleur de la haine. Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l’antisémitisme, a compilé les actes antisémites, aux abords notamment du Musée Juif où un attentat a eu lieu en 2014. Mais de cela, les journalistes, à l’abri sous les drapeaux palestiniens, n’ont pas parlé, préférant voir dans la marche une grande parade faite d’amour et de tolérance. C’est ainsi que l’islamisme continue de progresser. En cela, rien de nouveau sous la pluie bruxelloise. 

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