Interview : on explore l’univers du coffee shop français avec Frédéric Pastur de chez Columbus Café

À l’occasion de son passage dans notre studio pour Brandiiing, le podcast qui vous fait découvrir l’univers des plus grandes marques, Frédéric Pastur, directeur général de Columbus Café, a répondu à quelques-unes de nos questions. Née en 1994, Columbus Café, avec son ourson emblématique et ses boissons gourmandes, s’est imposée comme une référence du coffee […] L’article Interview : on explore l’univers du coffee shop français avec Frédéric Pastur de chez Columbus Café est apparu en premier sur JUPDLC.

Avr 22, 2025 - 12:20
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Interview : on explore l’univers du coffee shop français avec Frédéric Pastur de chez Columbus Café

À l’occasion de son passage dans notre studio pour Brandiiing, le podcast qui vous fait découvrir l’univers des plus grandes marques, Frédéric Pastur, directeur général de Columbus Café, a répondu à quelques-unes de nos questions.

Née en 1994, Columbus Café, avec son ourson emblématique et ses boissons gourmandes, s’est imposée comme une référence du coffee shop à la française. Fondée loin des géants américains, l’enseigne portait une ambition simple : offrir un café de qualité dans un cadre chaleureux et convivial. Inspirée des coffee shops anglo-saxons, elle y ajoute une touche française, misant sur des recettes généreuses et un incontournable : le muffin, décliné en une multitude de saveurs.

Au fil des années, la marque a conquis les centres-villes puis les lieux de passage comme les gares et les aéroports. Avec plus de 250 points de vente, Columbus Café a su imposer son style et fidéliser une clientèle en quête de réconfort… et de gourmandise.

Dans cet entretien exclusif, nous évoquons avec Frédéric la stratégie de la marque, son identité et ses objectifs de développement, aussi bien en France qu’à l’international. Pour en savoir plus, ne manquez pas cet épisode de Brandiiing !

Crédit photo : Columbus Café

 

JUPDLC : Columbus Café est une marque française qui évolue sur un marché dominé par des géants internationaux. Quelle est votre stratégie pour asseoir votre notoriété et attirer les consommateurs chez vous ?

Frédéric Pastur : Le premier levier, c’est de revendiquer notre identité : nous sommes un coffee shop français, une entreprise française, une marque française. On essaie de travailler notre gamme dans cet esprit, même si ce n’est pas toujours évident, car l’univers du coffee shop reste très anglo-saxon.

Faire un café ou un latté “à la française”, ce n’est pas toujours naturel. On y arrive sur certaines recettes — par exemple avec une pâtisserie au citron meringué, ou encore du caramel au beurre salé dans nos muffins. Ce sont des touches plus françaises, moins courantes ailleurs.

Mais au-delà du produit, on mise aussi beaucoup sur la qualité de service, sur la relation humaine. C’est ce lien qu’on cultive avec nos franchisés, qu’eux-mêmes recréent avec leurs équipes, et ensuite avec les clients. C’est comme ça qu’on donne du sens à la marque Columbus : par l’humain, le concept et l’expérience.

 

JUPDLC : Votre communication met en avant une image chaleureuse et authentique. Quels sont les principaux piliers de votre storytelling de marque et comment vous les déclinez sur vos différents supports (réseaux sociaux, publicité, points de vente…) ? 

Frédéric Pastur : On s’appuie sur quatre piliers principaux :

  • La gourmandise : nos produits sont généreux, réconfortants, et cela fait partie de notre ADN.
  • L’innovation : on propose des recettes qui se distinguent du reste du marché de la restauration rapide ou de la pâtisserie. Le coffee shop reste un concept encore un peu flou pour beaucoup. Un Carrot Cake, par exemple, on en trouve désormais partout, même dans une boulangerie de quartier. Ce n’est plus un produit différenciant. Donc on cherche à aller plus loin dans les saveurs et dans l’expérience.
  • L’humain : la proximité avec nos franchisés et leurs équipes est essentielle. C’est ce qui crée la cohérence dans notre réseau.
  • L’accessibilité : en termes de prix, de produits, mais aussi de présence. On compte aujourd’hui 250 points de vente en France. À travers ce maillage, on veut que Columbus soit partout où nos clients sont. Pour qu’ils choisissent notre marque plutôt qu’un concurrent.
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Crédit photo : Columbus Café


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JUPDLC : Vous êtes notamment connus pour vos muffins iconiques. En quoi cette identité produit vous permet-elle de vous différencier de Starbucks ou Costa Coffee ? Etait-ce une stratégie pensée dès la création de la marque ? 

Frédéric Pastur : Oui, dès l’ouverture du premier Columbus, on proposait une offre de boissons chaudes et de muffins faits sur place. C’est vraiment inscrit dans notre concept. La différence, c’est que nos muffins sont préparés chaque jour, en magasin, par nos équipes. Ils sont simplifiés pour permettre une production efficace, mais ils conservent ce côté frais et artisanal.

Et puis, ils sont gourmands. On parle de muffins qui approchent les 200 grammes. Ce sont de vrais produits plaisir, consistants, mais équilibrés dans leur texture. On peut facilement en manger un, voire deux dans la journée. Ce niveau de fraîcheur et de générosité, à ma connaissance, nos concurrents ne l’ont pas.

 

JUPDLC : Vous avez annoncé vouloir atteindre les 500 points de vente en France d’ici 5 ans, c’est à dire faire aussi bien en 5 ans qu’en 30 ans. Quelles sont les clés pour y parvenir et quels défis anticipez-vous ? 

Frédéric Pastur : D’abord, on s’appuie sur l’expérience : celle de la marque, celle de notre rôle de franchiseur — qu’on a vraiment structuré depuis 2010-2011 — et celle de nos franchisés. Aujourd’hui, on a 250 points de vente, mais plus de la moitié de nos partenaires en exploitent plusieurs. Ce sont souvent des acteurs bien implantés localement.

Notre ambition, c’est d’accompagner ceux qui ont ouvert un Columbus récemment pour les aider à en ouvrir un deuxième, voire un troisième. Il y a une logique mathématique : si 100 franchisés en ont chacun 2 ou 3, on arrive déjà à 300 points de vente.

Bien sûr, tout n’est pas facile tous les jours, mais on avance avec de la motivation et des partenariats solides. On développe aussi des formats adaptés à des emplacements variés : en centre-ville, dans les centres commerciaux, ou encore à l’intérieur de grandes enseignes comme Décathlon, Leroy Merlin, Castorama ou la Fnac.

Et puis il y a les sites à fort passage : gares, aéroports, autoroutes… On en a déjà une quarantaine, mais il reste encore beaucoup de potentiel. Atteindre les 500 points est ambitieux, mais on a les fondations et le marché est en train de s’organiser. On a plus de concurrence, c’est vrai, mais on a aussi un réseau plus fort et un secteur en pleine expansion.

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Crédit photo : Columbus Café

 

JUPDLC : Columbus Café connaît aussi un développement à l’international. Quelles sont vos priorités en termes d’expansion et quelles opportunités voyez-vous sur de nouveaux marchés ?

Frédéric Pastur : Aujourd’hui, la priorité à l’international, c’est clairement le Canada, où nous sommes présents depuis 2021. On a lancé une filiale avec trois succursales, puis ouvert à la franchise en 2022. On compte une vingtaine de points de vente actuellement, et on prévoit d’en ouvrir une quinzaine de plus cette année.

L’objectif est d’atteindre les 100 points de vente d’ici 5 ans, d’abord au Québec — Montréal, Québec — mais aussi du côté anglophone, comme à Toronto, où nous nous sommes implantés récemment.

C’est plus challengeant, car on arrive sur un marché bien plus mature, avec des enseignes puissantes, américaines comme canadiennes. Par exemple, Tim Hortons, qui a 3 000 points de vente au Canada, contre nos 250 en France. Mais on a notre place. On propose une alternative plus qualitative, avec une touche française qui plaît beaucoup, notamment à Montréal.

Et puis, contrairement à d’autres coffee shops, Columbus fonctionne aussi le midi. Là où beaucoup de coffee shops sont désertés entre le petit-déj et le goûter, nous, on attire aussi pour déjeuner. C’est un vrai levier.

Cela-dit, on a encore beaucoup à faire en France, donc on ne veut pas se disperser. Cela dit, on est en discussion avec certains partenaires européens. Si on identifie un ou deux pays où Columbus peut réellement s’implanter, avec le bon partenaire, alors on visera peut-être une cinquantaine ou une centaine de points de vente à l’horizon 5 à 7 ans.

 

Cette interview a été réalisée à la suite de l’enregistrement de Brandiiing, notre podcast qui vous fait découvrir ou redécouvrir les marques les plus emblématiques.

Pour écouter cet épisode, rendez-vous sur sa page dédiée !

Podcast Brandiiing

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