Au Ghana, les souffrances de personnes accusées de sorcellerie détaillées par un rapport d’Amnesty
Au Ghana, les accusations de sorcelleries conduisent plusieurs centaines de personnes à l’exil, voire à la mort : ce sont les conclusions d’un nouveau rapport de l'ONG Amnesty International. Présenté le 14 avril 2025 à Accra, le document se base sur près de deux ans d’enquête au sein même de quatre camps destinés aux femmes accusées d'être « des sorcières », soit des lieux informels dans les régions nord et nord-est du pays où certains vivent depuis plusieurs décennies. La conclusion du rapport est formelle : l’État ghanéen a failli à garantir les droits fondamentaux de ces personnes.
Au Ghana, les accusations de sorcelleries conduisent plusieurs centaines de personnes à l’exil, voire à la mort : ce sont les conclusions d’un nouveau rapport de l'ONG Amnesty International. Présenté le 14 avril 2025 à Accra, le document se base sur près de deux ans d’enquête au sein même de quatre camps destinés aux femmes accusées d'être « des sorcières », soit des lieux informels dans les régions nord et nord-est du pays où certains vivent depuis plusieurs décennies. La conclusion du rapport est formelle : l’État ghanéen a failli à garantir les droits fondamentaux de ces personnes.