Pléthore nous hisse au delà des frontières du réel avec un tout nouveau projet.
Né d’une profusion d’idées et de concepts, Pléthore se distingue par des ambiances sonores qui se confondent parfaitement à l’imaginaire plastique suscité par chaque note de leurs mélodies suscite. Après la sortie très remarquée de leur premier EP, L, en […]
Né d’une profusion d’idées et de concepts, Pléthore se distingue par des ambiances sonores qui se confondent parfaitement à l’imaginaire plastique suscité par chaque note de leurs mélodies suscite. Après la sortie très remarquée de leur premier EP, L, en 2019 l’ensemble conduit par Louis Faloci (batterie), s’apprête à présenter son disque, Digital Dream, en janvier 2026.
Mêlant musique électronique et pop imprégnée de soul, Pléthore n’hésite pas à flirter avec les frontières des genres et des formes artistiques. Conscient de notre position dans un monde où le virtuel et le réel se confondent, le collectif s’efforce d’explorer notre rapport au temps et aux relations humaines, au travers de clips et de compositions soigneusement élaborés.
En témoignent les deux premiers single de l’Opus à paraître : Tainted ( mai 2024) aborde la dimension trompeuse du monde digital avec lequel nous flirtons, tandis que An Angel s’interroge sur notre relation à l’image et à l’illusion du virtuel, ces artifices qui troublent nos perceptions.
A l’occasion de la sortie imminente du clip, nous nous sommes entretenus avec Louis, afin d’en savoir un peu plus …

Votre premier album, qui sort en janvier 2026, aborde une thématique récurrente dans vos compositions : l’exploration du réel et sa relation avec le virtuel.
Lors de la conception du clip et de notre collaboration avec le réalisateur Arnaud Calmes, cette thématique n’était pas au départ une priorité. Cependant, au fur et à mesure de la sélection des morceaux, nous nous sommes rendu compte qu’elle revenait systématiquement dans les titres choisis pour l’album. Nous avons voulu mettre en avant notre vision du monde actuel et des paradoxes qu’il engendre. C’est une réflexion sur notre rapport en tant qu’humains, avec nos imperfections, et sur un monde virtuel qui semble offrir une plus grande liberté pour se réinventer.
Pléthore se défini aussi par sa volonté d’explorer les frontières entre genres et perceptions, notamment à travers une musique qui se situe entre plusieurs courants et une esthétique visuelle très graphique dans vos clips. Quelles ont été les influences esthétiques et sonores qui ont nourri la création de cet album ?
Les quatre groupes qui ont le plus influencé notre univers sont LCD Soundsystem, Soulwax, Radiohead et Brian Eno. Leurs sonorités ont marqué notre approche, particulièrement pour le côté atmosphérique de Brian Eno, qui vient équilibrer l’énergie de groupes comme LCD Soundsystem et Soulwax.
Pour l’aspect visuel, David Lynch a été une source d’inspiration majeure. Il y a également un réalisateur russe que j’admire beaucoup, Andrey Zvyagintsev, dont l’esthétique a inspiré plusieurs de nos prochains clips.

Pour love deuxième single, An Angel, vous avez choisi de travailler avec l’artiste OLEMA, pourriez vous me parler de votre rencontre ?
J’ai rencontré OIema par l’intermédiaire de Vincent Charrue ( claviste et pianiste ), qui avait collaboré avec elle par le passé. Je l’avais déjà entendue sur scène et j’ai tout de suite été conquis par sa voix et sa personnalité.
Nous tenions également à ce que l’ange, qui figure dans le clip soit interprété par une femme et Olema correspondait au profil que j’avais imaginé pour incarner cette entité.
Le clip a été réalisé par François Vogel, on retrouve évidemment un clin d’oeil à l’architecture, je me demandais si la musique et le visuel étaient, lors de l’écriture et de la composition d’un titre pensés de manière conjointe, et si la musicalité des lignes devaient pour vous obligatoirement faire écho au graphisme que peut susciter une mélodie ?
Je pense que quand Francois Vogel a mis en image ce clip, il avait à l’esprit que du fait de ma formation d’architecte et de musicien la dimension sonore devait rencontrer celle du graphisme. Cependant je ne sais pas si cette idée, de mise en relation conjointe des deux arts a été tout de suite une évidence.
Le clip a été tourné en deux étapes : d’abord, nous avons filmé le sable en macro, à très petite échelle, puis nous avons été filmés sur fond vert pour être ensuite intégrés numériquement dans le décor. Il nous a fallu du temps pour laisser mûrir toutes les idées que nous avions en tête et les transcrire visuellement.

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