Mettre en œuvre un World Café : une technique pédagogique active et collaborative
Pourquoi ? Cinq raisons de proposer un World Café comme technique pédagogique (Camacho et al., 2020; Lorenzetti et al., 2016) Pour favoriser des discussions constructives et développer des compétences d’analyse chez les personnes étudiantes. Pour permettre aux personnes étudiantes de s’approprier leur processus d’apprentissage dans un contexte motivant. Pour proposer un espace d’apprentissage positif encourageant [...]

Pourquoi ?
Cinq raisons de proposer un World Café comme technique pédagogique (Camacho et al., 2020; Lorenzetti et al., 2016)
- Pour favoriser des discussions constructives et développer des compétences d’analyse chez les personnes étudiantes.
- Pour permettre aux personnes étudiantes de s’approprier leur processus d’apprentissage dans un contexte motivant.
- Pour proposer un espace d’apprentissage positif encourageant la diversité des perspectives et des idées.
- Pour enrichir les réflexions critiques grâce au partage des connaissances en petits groupes.
- Pour offrir des conditions de participation inclusive et équitable pour toutes les personnes étudiantes.
Comment ?
1. Préparation : La première étape a consisté à aménager un environnement inspirant, évoquant l’atmosphère d’un café. Chaque table de travail a été équipée d’une nappe à dessiner et de crayons. Un mur avec de grandes affiches a été préparé pour que les idées retenues soient collectées à la fin. Pour créer une ambiance conviviale, il aurait aussi été possible de prévoir des collations et des boissons (The World Café Community Foundation [WCCF], 2015).
2. Introduction : Après avoir accueilli chaleureusement la classe, l’étape suivante a consisté à présenter le processus du World Café, l’objectif d’apprentissage et les règles d’étiquette. Ces règles incluent l’engagement actif, l’écoute attentive ainsi qu’une attitude curieuse et ouverte (Schieffer et al., 2004). Il est également préférable d’inviter les personnes étudiantes à laisser leurs appareils électroniques de côté afin de favoriser un engagement actif.
3. Séries de discussions en petits groupes : Une première série de discussions a réuni des groupes de quatre à cinq personnes autour d’une même table. Chaque groupe a exploré une question désignée, comme : « Comment pourriez-vous intégrer une approche participative dans l’analyse des données de l’un de vos projets d’essai ? ».
4. Récolte : Lors de la récolte, se déroulant en plénière, une personne par table a partagé les idées clés issues de leurs discussions sur la recherche participative. Il aurait été pertinent d’engager davantage les personnes étudiantes, même lorsqu’elles ne sont pas porte-paroles, tout en conservant une trace de la plénière. Par exemple, désigner des personnes secrétaires chargées de transcrire graphiquement les idées, questions et réflexions sur le tableau blanc aurait facilité cette démarche.
5. Mur à idées : En guise de synthèse, les personnes étudiantes se sont rendues au mur à idées pour écrire ou dessiner leurs nouvelles réflexions sur la recherche participative, par exemple, ce qu’elle leur inspirait. Cette étape leur a permis de terminer sur une note engageante.
Finalement, le World Café s’est révélé une technique pédagogique efficace pour développer des compétences d’initiation à la recherche participative, tout en nourrissant une motivation continue dans le processus d’apprentissage.