Le palmarès du Grand Prix de la Communication Extérieure 2025
Le Grand Prix de la Communication Extérieure s’est tenu du 2 au 4 avril 2025 à l’Abbaye des Vaux-de-Cernay. Une édition anniversaire marquant les 50 ans de ce rendez-vous incontournable de la création publicitaire outdoor. Pour cette édition symbolique, Valérie … Continuer la lecture → The post Le palmarès du Grand Prix de la Communication Extérieure 2025 first appeared on La Réclame.


Le Grand Prix de la Communication Extérieure s’est tenu du 2 au 4 avril 2025 à l’Abbaye des Vaux-de-Cernay. Une édition anniversaire marquant les 50 ans de ce rendez-vous incontournable de la création publicitaire outdoor.
Pour cette édition symbolique, Valérie Decamp, directrice générale de Mediatransports, présidait le prix. Un hommage appuyé a été rendu à Stéphane Dottelonde, président de l’UPE, disparu le 7 mars dernier, figure centrale du média affichage et grand artisan du GPCE. Un prix a été remis en son honneur.
Autre singularité de cette 50e édition : la constitution d’un jury 100 % féminin, une première dans l’histoire du prix. Une volonté de son président 2025, Stéphane Xiberras, président de BETC et directeur de la création du groupe Havas, qui a souhaité mettre en lumière les talents féminins de la création publicitaire.
Le jury était composé de :
– Agnès Cavard (BETC)
– Julia Deshayes (Herezie)
– Pierrette Diaz (Territoire Agency)
– Marion Gamain (Havas)
– Bénédicte Pelletan (Publicis Conseil)
– Anne-Sophie Guérin (McCann)
– Alice Labau (Marcel)
– Cerise Leclerc (Rosa Paris)
– Leah Morse (Havas)
– Mélanie Pennec (Romance)
– Sophie Suard (R2)
– Carrie Tang (Dentsu Creative)
– Marion Thiery (DDB)
Une édition de célébration, de transmission, d’inspiration et d’émotions. Un après-midi a ainsi vu la rencontre rare entre deux légendes de la publicité, Jacques Séguéla et Maurice Levy. À son arrivée, le premier avait prévenu : “Il va s’en prendre plein la gueule”. Les gants semblaient de sortie, mais il n’en fut rien, le combat de titans n’a pas eu lieu (même si les punchlines étaient de mise). À la place, une lettre d’amour de Jacques Séguéla à Maurice Levy – “Comment ne pas t’aimer ? Tu as Publicis dans le sang, comme j’ai Havas dans le mien”. La suite fut l’occasion d’un échange inédit sur l’avenir de la pub et l’impact de l’IA.
À l’issue de deux jours de visionnage et de délibérations, le jury a décerné 15 prix et 8 mentions. Voici, l’intégralité du palmarès. Amen.
Grand Prix
Lacoste – Play Big – BETC
C’est à l’unanimité que le jury a décerné ce 50e Grand Prix à Lacoste. Et à en croire les 13 jurés, il n’y avait pas débat : “Elle sort du lot à tous les niveaux. Et il n’y a rien à dire”, “C’est une affiche que tout le monde a vue, sur les bus, dans la rue, partout. Elle a pris tout le monde de plein fouet.” La direction artistique très minimaliste, mais “super forte” (que l’on doit à Agnès Cavard de BETC, elle-même membre du jury – elle n’avait évidemment pas le droit de voter ou d’évoquer la campagne, tout comme Stéphane Xiberras) a été saluée.
Beaucoup de membres du jury estime “qu’elle pourrait être dans un musée de la pub” : “Ce crocodile monumental, j’aimerais le voir dans une grande salle blanche, et qu’on puisse venir se prendre en photo avec”.
Déjà lauréat d’un GPCE en 2023 et dans les finalistes l’année dernière (excusez du peu), “Lacoste parvient à renouveler sa plateforme de marque avec surprise » année après année. “Elle coche toutes les cases : l’impact, le craft, la compréhension immédiate, la beauté.”
Prix Stéphane Dottelonde

Pour cette 50e édition du Grand Prix de la Communication Extérieure, le jury a souhaité rendre hommage à Stéphane Dottelonde, président de l’Union de la Publicité Extérieure (UPE), disparu quelques semaines avant l’événement. Plusieurs membres du jury ont proposé que la campagne Cartier Trinity soit distinguée à ce titre.
Touchante par sa symbolique, la campagne a été perçue comme « une métaphore de la vie : on se rejoint, on se sépare, on se retrouve », autant de valeurs portées par Stéphane Dottelonde, « un homme de lien, de rencontre et d’élégance« .
Poétique, contemplative, “elle a une âme“, ont souligné plusieurs jurées. “Elle incarne vraiment l’élégance.” Un visuel perçu comme “une trace laissée, un bijou qui parle autant au cœur qu’à la mémoire”, dans l’esprit de celui qui a tant œuvré pour faire rayonner l’affichage.
Les Prix
Back Market – Eglise Trinité – en cours de reconditionnement
Moins immédiate dans sa lecture, mais saluée pour sa créativité, la campagne Back Market – Trinité a marqué les esprits par son intégration intelligente dans l’espace urbain : “L’utilisation du média est assez ouf”, affirme une jurée, saluant une “utilisation de l’environnement vraiment smart.” Une autre souligne : “C’est normal qu’il y ait un peu de changement” dans les critères de jugement tant l’exécution dénote.
Pour autant, la réception n’a pas été totalement unanime : “Avant que tu nous donnes le contexte, moi, je ne l’avais pas comprise comme ça. Donc, niveau immédiateté…” Mais le parti pris reste salué : “L’exercice est hyper créatif, hyper intéressant”, même s’il a suscité plus de débat que d’adhésion totale. Une chose est certaine : “Reconditionnement en cours” s’est imposé comme un cas d’école en matière de contextualisation du message publicitaire.
Cartier – Trinity
Si Lacoste s’est imposée pour la force de son impact, Cartier Trinity a profondément touché le jury par la délicatesse de sa symbolique.
“Je me suis surprise moi-même à choisir cette campagne. Je ne l’aurais pas dit hier”, confie l’une des jurées. En regardant de nouveau les visuels, plusieurs ont perçu dans l’entrelacement des anneaux “une symbolique de la vie : on se rejoint, on se sépare, on se retrouve”. Pour une autre membre du jury : “Moi qui ne suis pas du tout sensible au luxe, cette campagne m’a touchée en plein cœur.” La beauté visuelle rejoint ici une profondeur rare dans l’univers du bijou : “Elle a une âme cette campagne.”






Moins attendue dans les pronostics initiaux, la campagne du Musée de l’Armée a été saluée comme une démonstration exemplaire de la puissance culturelle de l’affichage. “Pour moi, le premier, c’est vraiment top, c’est le musée de l’armée”, lance une jurée, en saluant “l’idée d’utiliser l’espace d’affichage pour montrer les peintures.”
“En vrai, je m’en fichais complètement du Musée de l’Armée. Et tout d’un coup, je ne m’en fiche plus trop”, confie une autre. La campagne réussit selon elle à “parler à propos du musée en utilisant l’environnement comme un background”, une idée jugée “vraiment smart.” Enfin, plusieurs voix ont insisté sur la portée sociétale du message : “C’est la force de ce média quand il s’agit de partager l’information culturelle et de la rendre accessible à tous.”
Comme l’a rappelé un afficheur présent : “50 % des campagnes concernent aujourd’hui la culture – et ça, c’est formidable.”
Evian – Mountain of Youth – BETC
Biogaran – Automédication
Volkswagen – 50 ans de la Golf – DDB Paris
Boursobank – Difficile de trouver mieux ailleurs – Buzzman
La Redoute
Les Sherpas – Trichez
Canal+ x Apple Music – BETC
Lagardère Media – Paris Match 75 ans – Havas Paris
Victimes et citoyens – Conduisez comme une femme
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