Venus Williams rejoint WeWard en tant qu’ambassadrice et investisseuse de la l’application française

L’application française WeWard, créée en 2019, frappe un grand coup avec l’annonce de son partenariat avec Venus Williams. En s’associant à l’une des plus grandes figures du tennis mondial, la plateforme qui encourage la marche espère accélérer son développement, notamment aux États-Unis. Au-delà d’un simple rôle d’ambassadrice, Venus Williams devient investisseuse de l’entreprise, renforçant ainsi la crédibilité et l’ambition de WeWard sur la scène internationale.

Le choix de la championne américaine ne doit rien au hasard. Avec sept titres du Grand Chelem et quatre médailles olympiques, Venus Williams incarne la performance, la discipline et le bien-être physique. Mais son impact dépasse le cadre du sport. Entrepreneuse aguerrie à la tête de plusieurs entreprises, elle jouit d’une image forte et inspirante aux États-Unis, un marché prioritaire pour WeWard.

L’application, déjà présente dans 29 pays avec 20 millions d’utilisateurs, veut s’ancrer durablement aux États-Unis. Or, la notoriété de Venus Williams au sein du public américain constitue un levier idéal pour booster son attractivité. « Venus Williams, c’est le ‘must’, avec une super influence », explique Tanguy De La Villegeorges, cofondateur de WeWard. Son aura devrait permettre à l’application de capter un public plus large, allant des amateurs de sport aux adeptes du bien-être.

L’enjeu est de taille : « Ça faisait longtemps qu’on cherchait une égérie pour nous aider à nous développer, mais c’est très compliqué à trouver. On voulait une personne qui représente le bien-être, le sport, de notoriété mondiale tout en touchant particulièrement les Américains », confie Tanguy De La Villegeorges.

Un marché américain à la concurrence féroce

Si le marché américain représente une opportunité majeure, il constitue aussi un défi de taille. L’application doit faire face à une concurrence bien établie, avec des acteurs comme Strava, Fitbit ou encore Apple Health qui dominent déjà le secteur du bien-être et du suivi d’activité. WeWard devra donc se différencier en mettant en avant son approche ludique et son modèle de récompenses pour séduire un public habitué à des solutions plus traditionnelles.

De plus, les habitudes de consommation aux États-Unis diffèrent de celles des marchés européens. La fidélisation des utilisateurs repose en grande partie sur des expériences interactives et des programmes d’engagement attractifs. L’enjeu pour l’entreprise sera de prouver rapidement l’efficacité et la valeur ajoutée de son application face aux alternatives déjà bien implantées.

« Nous avons déjà observé une augmentation de 25% du temps de marche moyen de nos utilisateurs grâce à notre application. Notre objectif est de le faire grimper à 50% », ajoute Tanguy De La Villegeorges. Un pari ambitieux dans un marché exigeant.

Un impact attendu sur la croissance de WeWard

Ce partenariat marque une nouvelle étape pour WeWard, qui espère voir son nombre d’utilisateurs grimper, en particulier aux États-Unis. La collaboration avec Venus Williams apporte une exposition médiatique accrue, renforce la confiance des investisseurs et positionne l’application comme un acteur clé du bien-être digital.

En termes de retour sur investissement, l’attente est claire : augmenter la base d’utilisateurs actifs, stimuler l’engagement grâce aux challenges et attirer de nouveaux partenariats commerciaux. Avec 20 millions d’euros déjà redistribués aux utilisateurs et une ambition de faire croître de 50% le temps de marche moyen, la société mise sur un modèle gagnant-gagnant, où motivation et récompense se conjuguent.

Une stratégie de communication bien huilée

La structure ne se contente pas d’un simple partenariat : l’application déploie une stratégie de communication d’envergure. Un spot publicitaire de 50 secondes met en scène Venus Williams, fêtant un objectif de pas atteint sur WeWard en plein match. Le message est limpide : la performance et le bien-être vont de pair.

Parallèlement, la campagne « Venus Williams Championship » invite les utilisateurs à relever des défis de marche, avec à la clé des récompenses comme des places pour des événements sportifs ou des cartes cadeaux.

WeWard s’engage également dans une démarche solidaire en versant un don de 40 000 euros à l’association CARE. Cette organisation internationale, reconnue pour ses actions humanitaires, lutte contre les inégalités en venant en aide aux populations vulnérables, notamment en matière d’éducation, de sécurité alimentaire et d’accès à l’eau potable. Le partenariat avec CARE renforce ainsi l’image de WeWard en tant qu’entreprise engagée socialement, cherchant à allier bien-être personnel et impact sociétal positif.

L’efficacité de cette campagne se mesurera à plusieurs niveaux : l’augmentation du nombre d’utilisateurs actifs, l’engagement autour des défis de marche et l’évolution de la notoriété de WeWard sur le marché américain. Si le pari est réussi, le groupe pourrait bien s’imposer comme une référence incontournable du bien-être connecté.

Avec cette opération, l’entreprise réunit tous les ingrédients d’une stratégie marketing réussie : une ambassadrice influente, un marché porteur et une communication impactante. En misant sur l’image de Venus Williams, l’application s’offre une visibilité précieuse et un levier de croissance considérable.

Cependant, certains risques subsistent. L’application mise fortement sur l’image de Venus Williams, ce qui peut représenter une dépendance à long terme. De plus, le marché américain, ultra-compétitif, exigera des efforts constants en marketing et en innovation pour assurer une adoption pérenne.

« Nous avons déjà reversé plus de 20 millions d’euros à nos utilisateurs et un million d’euros à des associations caritatives », rappelle Tanguy De La Villegeorges. Ces initiatives, combinées à une forte stratégie de communication, devraient permettre de renforcer la légitimité de l’application sur un marché aussi compétitif.

Reste à voir si ce partenariat portera ses fruits et si WeWard parviendra à transformer l’essai en consolidant sa position sur le marché américain. Mais une chose est sûre : l’application française vient de marquer un point décisif dans son développement international.