Qui s’en fou-ille ? Histoires perdues du savoir – Préhistoire et savoirs

Préhistoire et savoirs : apprendre ou mourir L’apprentissage par l’observation et la pratique Apprendre à cette époque, c’était tout sauf théorique. Il n’y avait pas de professeurs, pas de salles d’école : les enfants apprenaient auprès du groupe familial élargi en observant les adultes, en imitant leurs gestes et en recommençant jusqu’à maîtriser l’art de [...]

Avr 26, 2025 - 20:48
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Qui s’en fou-ille ? Histoires perdues du savoir – Préhistoire et savoirs

Préhistoire et savoirs : apprendre ou mourir

L’apprentissage par l’observation et la pratique

Apprendre à cette époque, c’était tout sauf théorique. Il n’y avait pas de professeurs, pas de salles d’école : les enfants apprenaient auprès du groupe familial élargi en observant les adultes, en imitant leurs gestes et en recommençant jusqu’à maîtriser l’art de la confection des outils, de l’allumage du feu, ou encore des techniques de chasse.

Tout était ainsi fondé sur la mémoire visuelle, la transmission orale et la pratique. Pas de notes donc, mais un apprentissage fondé sur la transmission orale, la mémoire visuelle et la pratique, où chaque erreur peut coûter cher (un outil raté, c’est une journée de chasse compromise, une technique de chasse non maîtrisée c’est une ressource alimentaire qui s’enfuit…).

Préhistoire et savoirs : apprendre pour survivre

Savoir allumer un feu, c’était comme décrocher un diplôme d’ingénieur de nos jours ! Et, contrairement à aujourd’hui où il suffit de craquer une allumette, ce n’était pas si évident ! Il fallait frotter des pierres ou des bâtons avec une précision incroyable. Maîtriser le feu, c’était offrir la chaleur, la lumière et la sécurité au groupe, ainsi qu’un moyen de cuire les aliments.

Préhistoire et savoirs : les origines du « learning by doing »

Alors, que retenir de tout ça ? Que les hommes et les femmes préhistoriques maîtrisaient déjà des grands fondamentaux de l’apprentissage : observer, pratiquer, tester, se tromper, recommencer, se réajuster, réussir, puis transmettre et partager. D’ailleurs, très rapidement, les progrès réalisés par les hommes et les femmes se retrouvent dans toutes les régions qu’ils/elles peuplent, ce qui prouve bien qu’ils/elles partageaient leurs connaissances.