Léa de Voronine, nouveau visage du sponsoring Athletes & Teamsport chez Mizuno France
L’équipementier japonais Mizuno, centenaire et solidement implanté dans le running, le golf ou encore le baseball, accélère sa stratégie en France. Son ambition : s’imposer durablement dans les sports collectifs, en misant sur le sponsoring comme moteur de notoriété et de croissance. Pour incarner cette volonté, Mizuno France a nommé début avril Léa de Voronine au poste de Sponsoring Manager Athlètes Teamsport & Clubs. Une nomination qui marque un tournant stratégique pour la marque dans un pays où le potentiel reste encore largement à activer. Malgré une progression constante, la zone EMEA ne représente encore que 11,1 % du chiffre d’affaires mondial de Mizuno (1,4 milliard d’euros en 2023-24), contre 61,6 % au Japon. Dans cette dynamique, la France apparaît comme une priorité : riche en clubs professionnels, terre d’accueil des Jeux Olympiques, et dotée d’un tissu amateur dynamique, elle cumule les atouts. D’après Nielsen, les dix plus gros contrats de sponsoring en France ont augmenté de 79 % en dix ans, passant de 120 M€ en 2011/2012 à 215 M€ en 2021/2022. L’évolution des usages, l’essor du sport féminin ou encore le développement du eSport bouleversent les codes. Autant de signaux pour les marques qui cherchent à se démarquer par le sens, plus que par le simple logo. Zoom – Les sponsors dominants en France Secteurs clés : Assurance (MAIF, Aésio, Matmut), immobilier (Foncia, Nexity), télécoms (Orange, SFR), agroalimentaire (Coca-Cola, Danone) Acteurs majeurs : CNOSF, LFP, UCPF, Ligues pro (basket, handball, rugby), fédérations Contraintes : Loi Évin, exigences RSE, régulation accrue des activations Léa de Voronine : un parcours taillé pour la mission Son nom circule dans le milieu depuis plusieurs années. Après avoir débuté au Paris FC entre 2017 et 2020 en tant que responsable du développement sponsoring et événementiel, Léa de Voronine a rejoint Aésio Mutuelle, d’abord comme coordinatrice, puis comme Sponsorship Manager à partir de 2022. Elle y gère les relations avec des clubs de premier plan comme l’AS Saint-Étienne, développant des activations ancrées sur le territoire et en cohérence avec les valeurs de la marque. Depuis janvier 2023, elle contribue également à la task force “Sport et Francophonie” du ministère des Sports, un cercle stratégique chargé de renforcer l’influence du sport francophone dans le monde. Une fonction qui témoigne de son positionnement transversal entre terrain, institutions et stratégie. Anecdote métier : En 2020, au Paris FC, elle pilote l’une des premières activations locales mêlant sport féminin, école et RSE, en impliquant les sponsors dans un programme d’ateliers éducatifs autour de l’égalité. « Ravie d’avoir rejoint les équipes de Mizuno […] Une belle opportunité de m’impliquer aux côtés de clubs et d’athlètes passionnés, et de contribuer au rayonnement d’une marque emblématique du sport », a-t-elle réagi sur LinkedIn. « Un nouveau chapitre qui s’annonce riche en projets et en défis, avec l’ambition d’avancer ensemble et de construire de belles histoires. » Le sponsoring : levier stratégique et levier d’émotion Le sponsoring n’est plus une simple question de visibilité. Selon une étude de SNP TV, 63 % des Français estiment qu’il rend les marques plus sympathiques, et 85 % qu’il renforce leur notoriété. Pour les clubs, il constitue une source de financement essentielle et un levier de développement. Chez Mizuno, la montée en puissance s’est traduite par des partenariats ciblés : Sergio Ramos, João Félix, SS Lazio, FC Augsburg, mais aussi le Chambéry Savoie Mont-Blanc Handball ou encore la Fédération Française d’Aviron. La marque japonaise mise sur la qualité de ses équipements autant que sur des valeurs fortes (performance, longévité, humilité). Défis et perspectives pour Léa de Voronine La tâche est ambitieuse : ancrer durablement Mizuno dans un marché français déjà fortement occupé par Nike, adidas, Puma ou Kappa. Pour y parvenir, Léa de Voronine pourra s’appuyer sur une connaissance fine des clubs, un solide réseau, et une capacité à construire des partenariats à forte valeur ajoutée. Dans un paysage médiatique en pleine mutation, elle pourrait aussi impulser une stratégie digitale plus offensive pour Mizuno, en misant sur des partenariats avec des influenceurs sportifs, des contenus immersifs sur les réseaux sociaux ou encore des activations originales sur des plateformes comme Twitch. L’objectif : renforcer le lien avec les jeunes générations, tout en valorisant les clubs et athlètes ambassadeurs de la marque. Avec Léa de Voronine, Mizuno ne se contente pas d’une recrue de plus. Elle incarne une volonté assumée de structurer sa stratégie en France, dans un marché à fort potentiel mais encore peu exploité. Grâce à sa double casquette stratégique et opérationnelle, son réseau et sa capacité à intégrer les tendances du moment, elle pourrait bien devenir la pièce maîtresse de la conquête française de Mizuno. Et si l’histoire ne fait que comm

L’équipementier japonais Mizuno, centenaire et solidement implanté dans le running, le golf ou encore le baseball, accélère sa stratégie en France. Son ambition : s’imposer durablement dans les sports collectifs, en misant sur le sponsoring comme moteur de notoriété et de croissance. Pour incarner cette volonté, Mizuno France a nommé début avril Léa de Voronine au poste de Sponsoring Manager Athlètes Teamsport & Clubs. Une nomination qui marque un tournant stratégique pour la marque dans un pays où le potentiel reste encore largement à activer.
Malgré une progression constante, la zone EMEA ne représente encore que 11,1 % du chiffre d’affaires mondial de Mizuno (1,4 milliard d’euros en 2023-24), contre 61,6 % au Japon. Dans cette dynamique, la France apparaît comme une priorité : riche en clubs professionnels, terre d’accueil des Jeux Olympiques, et dotée d’un tissu amateur dynamique, elle cumule les atouts.
D’après Nielsen, les dix plus gros contrats de sponsoring en France ont augmenté de 79 % en dix ans, passant de 120 M€ en 2011/2012 à 215 M€ en 2021/2022. L’évolution des usages, l’essor du sport féminin ou encore le développement du eSport bouleversent les codes. Autant de signaux pour les marques qui cherchent à se démarquer par le sens, plus que par le simple logo.
Zoom – Les sponsors dominants en France
Secteurs clés : Assurance (MAIF, Aésio, Matmut), immobilier (Foncia, Nexity), télécoms (Orange, SFR), agroalimentaire (Coca-Cola, Danone)
Acteurs majeurs : CNOSF, LFP, UCPF, Ligues pro (basket, handball, rugby), fédérations
Contraintes : Loi Évin, exigences RSE, régulation accrue des activations
Léa de Voronine : un parcours taillé pour la mission
Son nom circule dans le milieu depuis plusieurs années. Après avoir débuté au Paris FC entre 2017 et 2020 en tant que responsable du développement sponsoring et événementiel, Léa de Voronine a rejoint Aésio Mutuelle, d’abord comme coordinatrice, puis comme Sponsorship Manager à partir de 2022. Elle y gère les relations avec des clubs de premier plan comme l’AS Saint-Étienne, développant des activations ancrées sur le territoire et en cohérence avec les valeurs de la marque.
Depuis janvier 2023, elle contribue également à la task force “Sport et Francophonie” du ministère des Sports, un cercle stratégique chargé de renforcer l’influence du sport francophone dans le monde. Une fonction qui témoigne de son positionnement transversal entre terrain, institutions et stratégie.