Islamisation contre paix civile
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Après le meurtre d’un musulman vendredi dans une mosquée du sud de la France, la guerre des récits et la guerre sémantique reprennent.
Un spectre hante la France : le spectre de l’islamisme[1]. La plus grave des fractures qui fragilisent la nation reste celle entretenue par l’islam séparatiste et guerrier. Se disant victime d’une islamophobie qu’il faudrait interdire, les avocats de cette idéologie conquérante et totalitaire cherchent à imposer ses interdits. La pénalisation du blasphème et la banalisation de la charia (loi islamique) sont ses buts en vue du califat.
De la récupération politique, mais cette fois pas celle que vous croyez…
Dans cette stratégie, l’extrême gauche en quête d’électeurs assure de sa collaboration. Dimanche soir, place de la République, un « rassemblement contre l’islamophobie » a ainsi été organisé, notamment à l’appel de Jean-Luc Mélenchon, pour dénoncer le meurtre au couteau, vendredi, d’un fidèle dans la mosquée de La Grande Combe (Gard). L’assassin, jeune français d’origine bosnienne, aurait insulté Allah tout en s’acharnant sur la victime malienne, Aboubakar Cissé. En novembre 2019, une semblable manifestation avait été organisée à Paris, après que deux fidèles de la mosquée de Bayonne eurent essuyé les tirs d’un vieux cinglé, Claude Sinké. Lors de cette manifestation, la foule avait été invitée à scander « Allah Akbar ! » non loin du Bataclan, théâtre de la tuerie islamiste où la même incantation avait été reprise par les bourreaux ouvrant le feu. En cherchant à pénaliser toute critique de l’islamisme, l’islamo-gauchisme a trouvé, dans son exploitation politique du meurtre odieux d’Aboubakar Cissé, ce qu’il dit être le résultat d’une haine systémique antimusulmans que porterait la droite.
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Un timing peu opportun pour le livre de Retailleau
Cependant, en alimentant ainsi un prétendu racisme derrière la dénonciation de la charia liberticide, l’extrême-gauche autorise de facto la légitime défense d’une communauté agressée. Hier, un appel à la constitution de « brigades d’autodéfenses populaires » a été lancé au cours du rassemblement. En revanche, les fauteurs de guerre ferment les yeux sur l’antisémitisme et la cathophobie portés par l’islamisme qui tue. En l’occurrence, l’appel à lutter contre l’islamophobie, terme repris par François Bayrou (« ignominie islamophobe »), intervient alors que Bruno Retailleau publie, ce mercredi, un Manifeste contre l’islamisme (Ne rien céder, Editions de L’Observatoire) et qu’il a annoncé la déclassification d’un dossier sur l’entrisme des Frères musulmans, fers de lance du djihad par infiltration pernicieuse.
Le ministre de l’Intérieur est devenu la cible de cette doctrine pour qui le terrorisme est une option permise. C’est aussi parce qu’ils avaient été jugés islamophobes que les journalistes de Charlie Hebdo avaient été assassinés à la kalachnikov. Dans ce contexte explosif, la réflexion du maire de Marseille, Benoît Payan, menaçant en conseil municipal de poursuivre des propos d’opposants critiquant la charia est venu illustrer la soumission à l’islam politique. Cette capitulation est aussi celle de l’Union européenne quand elle finance (9,8 millions d’euros) la recherche universitaire sur « Le Coran européen », dans la perspective de « découvrir comment le Coran a influencé la culture et la religion en Europe entre 1150 et 1850 » (à ce sujet, lire demain le commentaire de François-Joseph Brunet demain sur le site Causeur.fr NDLR). Pour éviter la guerre civile, faudra-t-il accepter l’islamisation du pays au nom de la lutte contre l’islamophobie ?
[1] Copyright Karl Marx, parlant du communisme.
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