Frédéric Taddeï : "En France, on n’est jamais vraiment sortis de la Seconde Guerre mondiale"
À l’approche des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la mémoire collective s’emballe. Mais pourquoi restons-nous tant attachés à ce conflit ? Parce qu’on le raconte comme un conte de fées tragique – le dernier où le bien l’a clairement emporté. Une nostalgie qui, à force d’être célébrée, nous empêche peut-être de voir le monde tel qu’il est devenu, analyse Frédéric Taddeï, directeur du magazine « Marianne ».
À l’approche des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la mémoire collective s’emballe. Mais pourquoi restons-nous tant attachés à ce conflit ? Parce qu’on le raconte comme un conte de fées tragique – le dernier où le bien l’a clairement emporté. Une nostalgie qui, à force d’être célébrée, nous empêche peut-être de voir le monde tel qu’il est devenu, analyse Frédéric Taddeï, directeur du magazine « Marianne ».