Ferrand au sommet, Hanouna au bûcher, L’État de droit c’est plus fort que toi!
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Qu’est-ce qui permet de fermer une chaîne de télé populaire ou d’interdire l’expulsion de terroristes étrangers ? L’État de droit ! En présentant le sujet de notre une, Élisabeth Lévy s’alarme du fait qu’une poignée de hauts magistrats biberonnés au progressisme puisse avoir prééminence sur les pouvoirs exécutif et législatif issus des urnes. L’État de droit a été conçu pour dissuader les gouvernants d’abuser de leur pouvoir mais désormais il interdit à ces derniers de l’exercer. Robert Ménard est poursuivi devant les tribunaux pour avoir refusé de marier une Française à un Algérien sous OQTF : le maire de Béziers observe que le Droit et le bon sens sont bafoués au nom des Droits de l’homme. Dans une enquête sur l’Arcom, le gendarme de la liberté d’expression, Causeur se demande de qui cette « autorité indépendante » est vraiment « indépendante ». L’instance censée « garantir une information pluraliste et indépendante » qui a décidé la fin de C8 (confirmée par le Conseil d’État) constitue un petit monde endogamique où les mantras progressistes font office de vérité. Ses salariés et dirigeants viennent du Conseil d’État, des médias publics et privés, des cabinets ministériels de gauche ou encore du CNC, bénéficiaire des amendes infligées aux chaînes… Quant aux sans-papiers et délinquants étrangers, cinq hautes juridictions françaises et européennes garantissent une batterie de droits qui insultent le bon sens. Seule la voie référendaire pourrait inverser la vapeur. Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, passe en revue ces aberrations légales. Joseph Macé-Scaron nous dresse le portrait de Richard Ferrand qui a été élu à la présidence du Conseil constitutionnel à une voix près. Ce vieux briscard du PS sans expérience juridique n’a jamais été un brillant tacticien, pas plus qu’un illustre ministre ou président de l’Assemblée nationale, et il traîne derrière lui de sérieuses casseroles. Mais il est le protégé du chef de l’État.
Merci patrons ! D’habitude, les chefs d’entreprise encaissent les coups en silence, acceptant de se faire déplumer par le gouvernement et insulter par des élus, syndicalistes et journalistes qui les décrivent comme des profiteurs-affameurs du peuple. Pourtant, comme l’affirment Elisabeth Lévy et Jean-Baptiste Roques dans leur introduction à notre dossier du mois, il faudrait remercier ceux des patrons qui, en dépit des taxes et normes imposées par l’État et malgré les tentations de la délocalisation, continuent à produire en France – et à croire à la France. Dans un entretien avec Jean-Baptiste Roques, le milliardaire Pierre-Edouard Stérin reste convaincu que l’État serait mieux géré si le gouvernement était composé de chefs d’entreprise. Désormais le cofondateur de Smartbox promeut ses idées conservatrices libérales à travers l’ambitieuse plateforme « Périclès ». Un projet évidemment caricaturé par les médias de gauche.
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Comme le suggère l’analyse de Stéphane Germain, il doit être difficile de garder le moral quand on est patron en France, car ce pays a sûrement l’économie la plus soviétique du monde libre. Le témoignage d’un « entrepreneur en colère » dépeint un pays qui ressemble beaucoup plus à un enfer collectiviste qu’à un paradis néo-libéral. La raison en est que la classe politique ne comprend rien à l’économie et se repose sur un secteur privé exsangue pour entretenir un État qui ne regarde pas à la dépense. Pour Sophie de Menthon, qui se confie à Jean-Baptiste Roques, l’actuel Premier ministre est un exemple parfait de cette ignorance. Elle va jusqu’à affirmer que « François Bayrou n’a pas conscience du mal qu’il fait à l’économie ». Selon la présidente du mouvement ETHIC (Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance), l’incapacité de l’État à se réformer et les gages continus donnés à la gauche sont un obstacle au développement des affaires. Mais l’historien Pierre Vermeren nuance ce portait élogieux de l’entrepreneur : si la hausse de la fiscalité au détriment d’économies budgétaires accélère les délocalisations et l’endettement public, la crise française est néanmoins « une coproduction de la classe politique et du patronat ».
Dans son édito du mois, Elisabeth Lévy commente le dernier coup médiatique d’Élise Lucet qui, se pointant à l’Assemblée nationale, a sommé les élus qu’elle a croisés de se soumettre à un test de dépistage de stupéfiants. Certains ont protesté, mais d’autres ont joué le jeu, « trop heureux de cette occasion facile d’exhiber leur vertu ». Cette volonté de mettre à l’épreuve la moralité des autres, ainsi que celle de faire étalage de ses propres mérites, constituent une attaque contre la vie privée, cette dernière étant « une des plus grandes conquêtes de l’humanité ».
Michaël Prazan vient de publier (aux éditions de l’Observatoire) La Vérité sur le Hamas et ses idiots utiles où il retrace l’histoire de la confrérie islamiste à vocation terroriste et pointe la naïveté des Occidentaux qui l’a laissé propager son idéologie mortifère et antisémite au nom de la « résistance » palestinienne. Se confiant à notre directrice de la rédaction, il affirme que l’islamisme prospère partout où l’éducation régresse. Côté international, Gil Mihaely a interrogé Pierre Lellouche. L’ancien ministre de François Fillon, excellent connaisseur des questions stratégiques, ne s’attendait pas à la brutalité de Donald Trump à l’égard de Kiev ni à ce qu’il refonde la puissance américaine sur le modèle de la Chine ou de la Russie. Il appelle les Européens, jusqu’ici grands cocus de cette affaire, au réarmement. Pierre-Jean Doriel, le Directeur général de l’Institut des Français de l’étranger, raconte comment les Australiens sont arrivés à réguler l’immigration dans leur pays. Marie Lang explique pourquoi tant de Vietnamiens choisissent le chemin de l’immigration clandestine. A la différence d’autres, le Vietnamien reste un migrant discret, travailleur et d’intégration facile.
Emmanuelle Ménard raconte sa vie après l’Assemblée. Olivier Dartigolles alerte aux dangers de l’enthousiasme pro-trumpiste de ce côté de l’Atlantique, tandis qu’Ivan Rioufol se désole du mépris affiché par les élites à l’égard de la France périphérique. Gilles-William Goldnadel revient sur les derniers actes barbares commis au nom de l’islamisme. Et Jean-Jacques Netter, le vice-président de l’Institut des Libertés, entame une nouvelle chronique sur l’actualité économique.
Nos pages culture s’ouvrent sur un hommage à Georges Liébert, décédé le 24 janvier. Elisabeth Lévy se souvient de cette grande figure de l’édition française qui était également un musicologue respecté et un collectionneur averti. Cet anar de droite érudit a arpenté l’existence avec ironie et fantaisie.
Yannis Ezziadi s’entretient avec Angelo Debarre, l’un des plus grands guitaristes manouches de notre époque. Selon lui, lorsqu’on est né dans la communauté des gens du voyage, la musique est une chose qui va de soi, c’est un miracle quasi divin, et Django Reinhardt, inventeur du « swing manouche », demeure une figure solaire. Georgia Ray a visité deux expositions parisiennes qui réécrivent l’histoire de l’art. Nos musées n’en finissent pas de mettre à l’honneur des femmes artistes victimes de l’odieux patriarcat. Pourtant, il n’est pas question de valoriser leur talent mais d’offrir une revanche à ces « invisibilisées ».
Philippe Lacoche s’est plongé avec enthousiasme dans les deux nouveaux livres de Patrick Besson ; Vincent Roy a lu un brillant essai de Philippe Raynaud sur Victor Hugo ; et Jacques Aboucaya a relu un titre classique d’Alphonse Boudard. Alexandra Lemasson nous entraîne dans le monde poétique et inquiétant du romancier japonais, Haruki Murakami. Julien San Frax, lui, nous entraîne dans une véritable Odyssée vers la ville cubaine de Trinidad, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Côté cinéma, Jean Chauvet évoque les pépites affichées par les écrans de mars. Et enfin, Emmanuel Tresmontant pose une question fondamentale : le bordeaux est-il réac ? Car depuis une vingtaine d’années, les vins de Bordeaux traversent une crise profonde. Boudé par les consommateurs branchés, ce vignoble serait passéiste et démodé, en un mot de droite ! Mais les vignerons girondins, qui en ont vu d’autres, savent se réinventer. Tout bien considéré, Causeur ressemble à un très bon bordeaux…
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