Voile : Alderan entre dans le sport en soutenant Sasha Lanièce et les Déferlantes

Alderan, société de gestion immobilière, s’engage sur 3 ans aux côtés des Déferlantes, première écurie 100% féminine de course au large créée par la skippeuse Sasha Lanièce. Sasha Lanièce a fondé Les Déferlantes avec une [...] The post Voile : Alderan entre dans le sport en soutenant Sasha Lanièce et les Déferlantes appeared first on SportsMarketing.fr.

Avr 23, 2025 - 16:22
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Voile : Alderan entre dans le sport en soutenant Sasha Lanièce et les Déferlantes

Alderan, société de gestion immobilière, s’engage sur 3 ans aux côtés des Déferlantes, première écurie 100% féminine de course au large créée par la skippeuse Sasha Lanièce.

Sasha Lanièce a fondé Les Déferlantes avec une ambition forte : en faire la première écurie de course au large entièrement féminine. Ingénieure de formation, Docteur en physique, Data Scientist et skippeuse – partie de zéro en régate en 2019, elle a battu le record de vitesse sur 24h, établi lors de sa traversée de l’Atlantique en solitaire sur la Mini Transat 2023 -, elle incarne l’audace et la détermination. À travers son parcours, elle veut inspirer les femmes, leur prouver que les horizons sont bien plus vastes qu’elles ne le pensent et que, avec de la volonté et du courage, aucun rêve n’est inaccessible. Oser se lancer, se prendre des murs, se relever, c’est la clé du succès.

La mission des Déferlantes Sailing Team est la suivante : utiliser la course au large comme démonstration que les femmes peuvent se lancer des défis qui semblent inaccessibles et qu’elles relèvent pourtant avec succès, mais aussi transmettre, former et inspirer les générations futures pour pérenniser le projet et faire émerger les skippeuses de demain. Parmi elles, Karen Menuet, qui sera formée par Sasha avec pour objectif de participer à la Mini Transat 2027.

Sportsmarketing a rencontré Rémy Bourgeon, président d’Alderan.

Bruno Cammalleri : pourquoi une marque comme Alderan choisit d’investir aujourd’hui dans le sport, et plus spécifiquement de la voile ?

Rémy Bourgeon : je pense qu’aujourd’hui le sport est quasiment incontournable lorsqu’il s’agit de communiquer sur le long court. La voile est un sport qui rejoint beaucoup de nos considérations en matière d’ESG et d’ISR, c’est-à-dire environnement, sociétal et gouvernance, et d’investissement socialement responsable. La voile est un sport où le bateau est propulsé par une énergie renouvelable ! Ces éléments sont importants pour nous, dans tout ce que l’on appelle les critères extra financiers d’un investissement. Par ailleurs, nous avons vu avec le Vendée Globe qui vient de se terminer l’extraordinaire mobilisation du public. De notre côté nous ne parlons pas à ce stade de Vendée Globe mais la voile est un sport très suivi et qui s’adresse à un public généralement attiré par des choses moins clinquantes.

Bruno Cammalleri : est-ce une première pour Alderan dans l’univers du sport, ou y-a-t-il des antécédents dans cet univers ?

Rémy Bourgeon : on peut considérer qu’il s’agit d’une première dans le sport. Nous souhaitions associer notre marque à quelque chose de très qualitatif comme la voile et la course au large, que ce soit en termes de compétition, d’audace, de résilience, de volonté. Pour notre première communication grand public, il nous fallait choisir un projet porteur et sur le long terme. On s’engage sur une période de trois années auprès d’un projet qui nous a beaucoup séduit, d’une part grâce à Sasha Lanièce et dans son intention de former Karen Menuet à la course au large pour avoir une pérennité dans cette aventure. Nous avions jusqu’à présent effectué uniquement quelques actions commerciales à Roland-Garros, mais de façon ponctuelle, événementielle et concentrée sur la quinzaine du tournoi.

Bruno Cammalleri : avez-vous envisagé d’aller plus loin dans le tennis ?

Rémy Bourgeon : je suis un vrai fan de tennis ! Nous continuerons par ailleurs à avoir une loge à Roland Garros. J’aurais pu vous parler du sponsoring d’un sportif individuel, comme Arthur Fils par exemple. Mais nous ne voulions pas tout concentrer sur une seule personne. Or avec notre projet qui s’appelle l’Ecurie des Déferlantes, nous sponsorisons un projet global. Il ne s’agit pas seulement de Sasha Lanièce, c’est tout un ensemble, c’est une course double à venir et la formation de Karen Menuet. Il y a un vrai côté équipe qui est pour nous très important. J’ai créé Alderan en 2015 et nous étions 5. Aujourd’hui, nous sommes 60 avec l’esprit entrepreneurial qui nous anime, dans un esprit de solidarité, de résilience et d’audace des équipes. La solidarité, la résilience et l’audace, il en faut pour tenir dans cet univers de compétition, en sport comme en entreprise. Il faut également de l’humilité et il ne faut pas se prendre la tête ! Il faut maintenir ce côté humble pour maintenir l’excellence sur le long court. Toutes ces valeurs animent aussi Sasha et c’est pour cela que l’on s’est rencontrés.

Bruno Cammalleri : quelle est l’origine de cette rencontre et de ce projet ?

Rémy Bourgeon : c’est une rencontre humaine ! L’une de mes connaissances professionnelles qui est lui-même un amateur de voile et propriétaire du bateau, est venu me proposer le projet. J’y ai tout de suite retrouvé un certain nombre de valeurs qui sont les nôtres. J’ai donc souhaité rencontrer Sasha Lanièce et j’ai découvert une personne remarquable, une navigatrice engagée qui a la tête bien faite et un vrai projet construit. Nous sommes à un moment charnière, un moment de bascule vers le grand public et il faut que l’on fasse connaître au mieux notre marque. En accord avec notre directeur général j’ai donc souhaité que l’on s’engage dans ce beau projet qui nous tient à cœur.

Bruno Cammalleri : quel est le programme sportif de ces trois années ?

Rémy Bourgeon : sur les 3 années, l’écurie entend disputer pas moins de 20 courses et 4 transats, dont la célèbre Transat en double Café L’Or et la mythique Route du Rhum, en solitaire. Les deux bateaux aux couleurs d’Alderan concourront dans deux catégories : le Class40, avec Sasha Lanièce, et le Mini 6.50, dédié à la formation de Karen Menuet. Première étape, l’Armen Race, le 29 mai, au départ de La Trinité-sur-Mer. Et j’insiste sur le fait qu’il y aura bien deux bateaux, et Karen Menuet sera formée par Sasha avec pour objectif de participer à la Mini Transat 2027.

Bruno Cammalleri : comment allez-vous communiquer sur ce partenariat ?

Rémy Bourgeon : notre service interne chez nous accompagnera bien entendu ce partenariat sur le long terme, en liaison avec Sasha et son entourage. Nous aurons une communication continue sur Instagram. Nous avons aussi prévu des événements ponctuels pour notre réseau de distribution qui distribue nos produits d’épargne. Ces derniers sont présentés à la clientèle grand public par des conseillers de gestion de patrimoine et par nos commerciaux.

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