Tristane Banon : "Le problème de la CIIVISE, c'est que son passif est plus lourd qu'elle"
La CIIVISE (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) a choisi ses victimes, sacrifiant les autres au silence. C'est en tout cas le propos du dernier livre « Faux sauveurs » de Tristane Banon, qui dévoile comment cet organisme, sous la présidence d'Édouard Durand, a privilégié les cas d'inceste paternel au détriment des violences entre enfants, sur les handicapés ou qui impliquaient les mères, abandonnant ainsi des milliers de victimes dont la souffrance ne correspondait pas au récit choisi.
