Marie Dosé : "La seule dictature ambiante n’est pas celle des juges, mais celle de l’émotion"
Voilà plus de vingt ans que la question de l’insécurité s’est imposée comme un levier politique majeur. À mesure que les discours se sont durcis, la justice a été régulièrement pointée du doigt, accusée de laxisme et sommée de répondre à une exigence croissante d’immédiateté et de fermeté. Une surenchère de l'émotion qui a contribué à l’enracinement d’un « populisme judiciaire », estime notre chroniqueuse Marie Dosé, avocate pénaliste au barreau de Paris.
