De plus en plus de datacenters dans des zones en manque d'eau ?
Les datacenters se multiplient. Le journal the Guardian explique que ces nouveaux sites s'installent dans des zones au risque l'eau manque ou en faiblesse hydrique. Or, avec le free cooling et le liquid cooling, l'eau est indispensable au refroidissement. Le journal anglais dit que les nouveaux projets sont nombreux dans les zones géographiques stressées : Arizona, Afrique du Sud, Golfe et Arabie, Espagne, Inde du nord, etc. La publication du Guardian s'appuie sur l'étude de SourceMaterial, une ONG. L'eau est un réel problème car plus le datacenter est grand et situé dans une zone où les températures sont élevées, plus il faut refroidir les infrastructures même si la température de fonctionnement est bien plus élevée qu'il y a 15 ans. Selon les données publiées par le journal anglais, plus de 270 nouveaux datacenters sont en projets ou en constructions. Cependant, il est dommage de parler uniquement d'Amazon, Microsoft et Google car de nombreux datacenters sont construits et opérés en dehors de ces fournisseurs. Il faut pondérer les données : les nouveaux datacenters dans les zones en déficit d'eau (actuel ou à venir) représentent actuellement environ 8 % des projets en développement et 10 % des sites en production. Plusieurs raisons expliquent ces constructions dans ces zones : les espaces disponibles, les avantages fiscaux et les facilités d'investissements ou encore l'ensoleillement. Ces sites bénéficient, notamment dans les Etats américains, d'autorisations d'usage de l'eau avec des quotas officiels. Pourquoi pas ne pas construire dans des zones tempérées où la température moyenne permettrait de réduire l'usage d'eau ? Les espaces disponibles sont moins nombreux et moins grands et la densité des datacenters y est parfois déjà élevé ainsi que la densité urbaine.En parlant datacenter, où en sont les 35 nouveaux sites français promis en février dernier ?Source : https://www.theguardian.com/environment/2025/apr/09/big-tech-datacentres-water?fbclid=IwY2xjawJkD7lleHRuA2FlbQIxMQABHtfHUpR1ulEZG-vNhSGtPXY3RFa4yvnYEgms4d6F4FPSDrMWzjamXUISwQyL_aem_VKoCv0afrY2-7feIZRJZtgCatégorie actualité: TechnologiesdatacenterImage actualité AMP:

Les datacenters se multiplient. Le journal the Guardian explique que ces nouveaux sites s'installent dans des zones au risque l'eau manque ou en faiblesse hydrique. Or, avec le free cooling et le liquid cooling, l'eau est indispensable au refroidissement. Le journal anglais dit que les nouveaux projets sont nombreux dans les zones géographiques stressées : Arizona, Afrique du Sud, Golfe et Arabie, Espagne, Inde du nord, etc.
La publication du Guardian s'appuie sur l'étude de SourceMaterial, une ONG. L'eau est un réel problème car plus le datacenter est grand et situé dans une zone où les températures sont élevées, plus il faut refroidir les infrastructures même si la température de fonctionnement est bien plus élevée qu'il y a 15 ans.
Selon les données publiées par le journal anglais, plus de 270 nouveaux datacenters sont en projets ou en constructions. Cependant, il est dommage de parler uniquement d'Amazon, Microsoft et Google car de nombreux datacenters sont construits et opérés en dehors de ces fournisseurs. Il faut pondérer les données : les nouveaux datacenters dans les zones en déficit d'eau (actuel ou à venir) représentent actuellement environ 8 % des projets en développement et 10 % des sites en production.
Plusieurs raisons expliquent ces constructions dans ces zones : les espaces disponibles, les avantages fiscaux et les facilités d'investissements ou encore l'ensoleillement. Ces sites bénéficient, notamment dans les Etats américains, d'autorisations d'usage de l'eau avec des quotas officiels. Pourquoi pas ne pas construire dans des zones tempérées où la température moyenne permettrait de réduire l'usage d'eau ? Les espaces disponibles sont moins nombreux et moins grands et la densité des datacenters y est parfois déjà élevé ainsi que la densité urbaine.
En parlant datacenter, où en sont les 35 nouveaux sites français promis en février dernier ?
