Christophe Guilluy : "Jean-Luc Diafoirus n’a pas compris que les classes populaires se recomposent sur une base existentielle"
Pour survivre, la gauche doit se reconnecter à son socle électoral : les classes populaires traditionnelles. Malgré sa pertinence, le diagnostic fut raillé par les médecins de LFI, ces derniers lui préférant un traitement révolutionnaire : l’abandon des classes populaires traditionnelles pour se concentrer sur de nouvelles catégories qui émergeaient en banlieue. Le problème, c’est que Jean-Luc Diafoirus et ses collègues n’avaient pas compris que les classes populaires ne se recomposaient pas sur une base éthique ou confessionnelle mais existentielle, estime Christophe Guilluy, géographe et essayiste.
