F1. Comment Mercedes AMG a refusé les exigences de Max Verstappen
Dans son bureau de Dubaï, Raymond Vermeulen, l’agent de Max Verstappen est resté de marbre face à la réponse formulée par Mercedes AMG F1 Team et le refus ferme de répondre aux exigences financières du quadruple champion du monde. La fin alors d’un feuilleton débuté en avril 2024. Alors en pleine tourmente dans l’affaire du management [...] F1. Comment Mercedes AMG a refusé les exigences de Max Verstappen est un article paru sur Sportune


Dans son bureau de Dubaï, Raymond Vermeulen, l’agent de Max Verstappen est resté de marbre face à la réponse formulée par Mercedes AMG F1 Team et le refus ferme de répondre aux exigences financières du quadruple champion du monde. La fin alors d’un feuilleton débuté en avril 2024.
Alors en pleine tourmente dans l’affaire du management de Christian Horner, à la tête de Red Bull Racing depuis 2005, Max Verstappen avait réagit violemment en mandatant son agent pour détricoter son solide contrat qui courrait jusqu’en 2028. Un accord d’une valeur supérieure à 500 millions d’euros, avec rappelons-le une rémunération de base de 72 millions d’euros annuels (sans les primes). En mai de l’année dernière, les deux dernières années optionnelles avaient déjà sauté, libérant le pilote néerlandais de son contrat plus rapidement à l’horizon 2026. Jusqu’au début de l’été, la direction autrichienne du taureau rouge était mal à l’aise avec les questions d’avenir, en étant réduit à confirmer du bout des lèvres aux médias, la présence de Verstappen pour 2025. Mais l’interrogation était visible pour l’après.
De l’intérêt de Mercedes pour Verstappen en 2024
Perdant Lewis Hamilton au profit de Ferrari, Toto Wolff, le patron de Mercedes AMG F1, décida rapidement de réagir en formulant un projet autour de Max Verstappen. A Stuttgart, le directoire du groupe Daimler était d’accord avec le plan. A savoir comme nous vous l’avions expliqué l’an dernier, un contrat de 3 ans avec un salaire de 55 millions d’euros par an et une prime de titres de 40 millions. Soit un accord proche de 265 millions d’euros au global. Initialement le conseil d’administration du groupe Daimler AG avait accepté de payer l’intégralité du contrat de Max Verstappen, alors que le groupe ne participait qu’à 50% du contrat actuel de Lewis Hamilton, à parité avec Ineos Group. Ce dernier, acceptait de financer les primes évolutives de titre du pilote batave. Le contrat ne devait pas obligatoirement débuter en 2025, car le deal actuel de Verstappen avec Red Bull Racing permet au champion du monde de sortir fin 2026. Il existerait la possibilité d’une avance en 2025 et 2026, en cas de signature de contrat.
Puis le désintérêt de Mercedes envers Max Verstappen en 2025
La formule était assez limpide. Pourtant deux événements vont bouleverser le plan. Le premier est le retrait de Ineos Group dans les plans de Mercedes AMG F1. Le géant pétrochimique, réduisant la voilure dans son implication sportive, annonce à son partenaire qu’il ne participera finalement pas à la rémunération de Max Verstappen. Le froid s’empare de l’usine de Brackley et de Stuttgart, qui refuse de payer l’intégralité de l’accord (soit jusqu’à 100 millions par an).
Le deuxième événement est la gourmandise de Raymond Vermeulen pour son poulain. L’agent néerlandais dispose d’un atout potentiel dans sa manche : l’intérêt du milliardaire Lawrence Stroll et son écurie Aston Martin F1 Team pour Max Verstappen. L’homme d’affaires canadien n’a pas véritablement sourcillié lorsque l’agent a indiqué qu’une offre supérieure à 100 millions d’euros serait considérée.
L’offre message de Mercedes et la réduction des possibilités pour Verstappen
Toto Wolff, se souvenant de ses négociations avec Lewis Hamilton il y a une dizaine d’année, est revenu à la charge en proposant un salaire de 30 millions d’euros, une prime de 2 millions d’euros par victoires et une prime de titre. Bien loin des 150 millions d’euros annuels souhaités par l’entourage du quadruple champion du monde. Le chapitre Mercedes AMG F1 et Max Verstappen se ferma ainsi. Sur une offre message.
McLaren prolongeant Oscar Piastri jusqu’en 2028, restera Aston Martin F1 Team pour définir l’avenir potentiel du champion du monde et satisfaire ses exigences financières. A moins que Red Bull Racing ne soit pas totalement exclue, car avec le soutient de Ford et de ses importants partenaires financiers, elle pourrait proposer un nouveau contrat à son pilote de pointe. A la hauteur des exigences. Ou alors l’intervention de Flavio Briatore, au nom d’Alpine F1 Team, dans une manoeuvre perturbatrice dont il a le secret (comme avec Carlos Sainz). Suivez BUSINESS/book GP sur WhatsApp pour découvrir et comprendre les structures du business de la Formule 1
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